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Parasite du fric qui fait avancer les choses



Mathieu Lutfy wrote:

> On Fri, 22 Feb 2002 18:51:03 -0500, GP wrote:
> 
>> Mathieu Lutfy wrote:
>> 
>>> peut-être qu'il feront ton travail à ta place.
>> 
>> T'as tout compris mon vieux! Si Linux a usager sur 400 sur l'internet,
>> c'est parce que j'ai gueulé au lieu de faire mon travail à ma place.
> 
> soupir
> 
> Correction:
> « Peut-être qu'un jour, tu trouveras des gens qui partagent ton point de
> vue et qui se porteront volontaires pour faire ton travail à ta place. »

"mon travail", oui.

> C'est drôle, mais ça me rappelle des conversations que nous avons eu
> par e-mail concernant ton projet de distribution: en premier viennent
> les questions, suivi par les critiques, puis les insultes.

Des conversations, des insultes? Je ne t'ai même pas dit qu'il ne servait à 
rien de tenir tes réunions Midnight Madness Linux sous les symboles 
phaliques que constituent les tours à bureaux du centreville.

> (comme si tu
> obtenais un quelconque avantage de ta vie de parasite)

Voilà que tu me lances des compliments maintenant? Parce qu'il me semblait 
qu'auparavant, j'avais une activité beaucoup plus décapante que celle de 
parasite.

Apparemment, ma critique sur les méthodes employées pour faire connaître 
Linux ne faisait que briser le moral des troupes. N'eut été de moi, c'est 
399 internautes sur 400 qu'il y aurait sur l'internet grâce aux incroyables 
efforts de gens comme toi.

Idem pour les écoles. Ça fait 20 ans que j'écris que la méthode est 
mauvaise. Et si les enseignants ne savent plus écrire -- et écrire, c'est 
un peu plus que d'accorder des participes -- à qui la faute? À moi! À qui 
d'autre? Aux profs? Mais voyons, ce sont des professionnels de l'éducation, 
des do-ers, exactement comme toi?

Idem pour l'armée. Quand notre cher gouvernement a mis fin à Commission 
d'enquête sur la Somalie parce qu'il trouvait que ça coûtait trop cher 
d'éplucher les caisses de documents que l'armée apportait, le juge 
Létourneau a dit que les médias devaient poursuivre l'enquête. 

Qu'est-ce que les médias ont fait? Strictement rien. Mais si tu vas sur mon 
site, tu vas apprendre exactement ce qui s'est passé. L'enquête Létourneau 
a dû coûter aux alentours de 10 millions, moi, je n'ai pas chargé un sou. 
Mais l'armée n'a pas changé, alors, évidemment, je suis un parasite.

Idem pour savoir ce qui se passe en Israël. Quand dis-tu que Robert 
Rabinovitch est un parasite? Jamais! C'est le chic président de la SRC/CBC! 
Mais quand dit-il sur ses ondes que les sionistes constitue une puissance 
d'occupation en Israël et que la seule façon de réclamer la paix, c'est de 
sacrer leur camp? Quand explique-t-il que le fric peut remplacer les canons 
et qu'il en achète pas mal par ailleurs? 

Moi, je dis ça sur mon site. Combien paies-tu pour ça? Mais les sionistes 
d'extrême-droite ont toujours la main haute en Israël. Alors, c'est moi qui 
suis un parasite. Faudrait que j'y aille et que je régle tout!

Idem pour notre situation économique. N'est-ce pas digne d'un parasite que
d'avoir prédit que Fox ne ferait rien de plus au Mexique? J'aurais été 
comme toi, j'y serais allé, et j'aurais tout changé.

En fait, je me demande pourquoi tu n'écris pas un petit article pour 
démontrer comment J-C en personne était un vulgaire parasite quand on 
compare sa p'tite vie à la tienne. Merde, ce que c'était un gueulard, 
celui-là! (Évidemment, je n'ose parler de son cousin, notre saint 
patron!) Et de quoi a l'air le monde qu'il t'a laissé à toi, pauvre petit?

> Bien entendu, dans le prochain fil de discussion, on oublie tout et on
> recommence à zéro, question de prouver que l'histoire se répète et que
> seuls les fous ne changent pas d'idée.

Il y a des fois, où je me dis qu'il n'y en aura pas de prochain fil. 
Pourtant, Foglia a beau me dire que je ferais mieux de putasser pour 
"gagner ma vie" au lieu de perdre mon temps à discuter avec des epsilons 
comme toi, un espoir fou m'habite, et je récidive.


Il fut un temps où il n'était pas question que les compagnies privées 
tiennent la barre de Linux. Aujourd'hui, il est de bon ton, quand on aime 
Linux, de dire qu'on ne condamne pas les compagnies qui font avancer Linux 
avec de l'argent "forcément sale" et de prétendre que c'est la seule façon 
de progresser au bon rythme. 

Il n'est plus que «souhaitable que des distributions non commerciales 
existent». Slackware n'est considéré que comme un canard boîteux sur 
lequel le newbie ne peut que se casser les dents. Quand on dit qu'on veut 
faire des choses aussi compliquées que d'imprimer avec Slackware, on se 
fait dire qu'il vaut mieux acheter une distro commerciale. C'est comme si, 
à Montréal, personne ne s'était lancé dans cette incroyable aventure!

Demain, si Linux existe toujours, on prétendra qu'il était fatal que le 
fric s'en empare. Comme Microsoft dévoile apparemment 97% de son code à 
plus de 1700 compagnies, compagnie pour compagnie, la ligne finira par 
s'estomper. Volkerding n'aura finalement été lui aussi qu'un parasite 
de ce cher fric qui fait avancer les choses.

GP

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