Avenir de Linux-Québec
Pour connaitre les participants et la situation actuels, consultez la page sur le comité Linux-Québec.
Linux-Québec, c'est le comment de l'informatique libre
FACIL, c'est le pourquoi.
Information
Rencontre pour les participants de Linux-Québec sur l'avenir du site Web et du groupe.
Date: 13 mai 2006 12:00
Lieu: LabCMO
Objectifs
Doit-on devenir un comité de FACIL ou une association à part entière ?
Quelle orientation doit prendre ce groupe et de quelle type de structure il faut considérer pour le futur.
Point de vue
Claude Demers, le 13 mai 2006
Malheureusement avec un délai si court je ne pourrai participer à une telle rencontre quoique j'aurais bien aimé.
À première vue toutefois, j'estime que Linux-Québec est en soit plus large que Facil et mériterait son autonomie. S'il y a un problème d'hébergement, les services de Linux-Québec pourraient certainement être transférés sur notre serveur. Et s'il y avait une telle association, nous aimerions aussi en faire partie.
-- ClaudeDemers
Valerie Dagrain, le 13 mai 2006
Ca c'est très interessant et très important. Je ne pourrai pas être là car je serai de l'autre côté de l'ile. Mais cela fait un moment que j'espèrai une réflexion visant le renforcement de LQ.
-- Valerie Dagrain
Marc Lavallée, le 13 mai 2006
Mon avis, que j'ai exprimé quelque fois, c'est que Linux-Québec est le groupe "grass root" technique, et que FACIL est le groupe pour "penser le libre". Ce sont deux mandats différents mais complémentaires. Il n'aurait pas dû eu y avoir ce quasi-abandon de Linux-Québec en faveur de l'AQP3L et encore plus par la suite avec FACIL, que je n'ai jamais considéré comme le "boss" de Linux-Québec (à l'époque où j'étais de la partie). Je ne participerai pas au débat ni ne m'impliquerai, mais j'espère que vous pourrez considérer mon humble opinion.
-- Marc Lavallée
ClaudeDemers, le 13 mai 2006
Je partage l'opinion de Marc Lavallée. Je me demande aussi pourquoi convoquer une discussion d'un tel intérêt à 24 heures d'avis seulement.
J'aurais aimé par ailleurs qu'on explique davantage les enjeux de cette discussion. Pour le moment tout cela ressemble à une discussion d'initiés. Pourquoi ne pas simplement convoquer une rencontre des personnes intéressées par Linux-Québec pour lui donner une structure plus formelle et au besoin le support technique dont LQ a besoin, avec bien sûr un délai raisonnable.
-- ClaudeDemers
Marco, le 14 mai 2006
Bon, je vais essayer de répondre a tout ça. Ce n'est que mon opinion et la vision que j'ai desenjeux dans cette histoire que je connais quand même assez bien, en tout cas depuis le "revival" de LQ.
D'abord une première remarque : combien d'appels pour ce genre de réunion depuis 4-5 ans ? Combien de demandes d'avis, de remarques, de critiques ou d'aide ont été lancées sur les listes et parfois par courriel personnel ? Pour avoir du monde lors des réunions, lors des événements et surtout pour l'organisation de tout ce qui a été réalisé.
Combien de réponses ? ...
Je participe, avec Nicolas et Yannick Cyr depuis le tout début de l'aventure et mon but a toujours été d'élargir LQ aux débats de société qui vont avec. Non, LQ n'est pas un organisme uniquement techno. Non. C'est de là qu'est né l'AQP3L/FACIL. Ce n'est pas pour rien. En fait il fallait supprimer le mot Linux du nom pour faire comprendre que le débat devait s'élargir. Mais ça a toujours été le même monde ! Une association ce n'est pas uniquement un nom, c'est aussi les gens. Et si il faut créer une entité LQ, je n'aurais rien contre, bien au contraire, mais il faut quand même regarder ce qui risque de se passer. Comprennez mon scepticisme. Si, encore une fois, ce sont les mêmes personnes qui doivent se taper tout le boulot d'administration et de paperrasse et que ces voeux que je lis ici sont, encore une fois, des voeux pieux, alors laissez moi donner mon avis : LQ devra rester dans le giron de FACIL.
Si par contre il y a assez de monde pour s'en occuper alors... MERVEILLEUX ! Alons-y !
Ce que je constate depuis le début de cette petite histoire, c'est le mal que nous avons eu à faire avancer le débat politique avec l'AQP3L/FACIL. Je ne sais pas si c'est un symptôme ou une maladie déclarée mais il me semble difficile de croire qu'il y a assez de monde pour militer au sein de LQ. D'ailleurs quel serait le mandat de LQ ?
Je suis prêt à aider pour le départ d'une telle association, mais l'équipe de FACIL, ses membres, n"ont pas le temps de s'occuper d'administrer une deuxième association qui, finalement, aurait des buts similaires à FACIL.
En ce qui concerne "la largeur" de LQ, j'aimerais bien comprendre ce qui fait dire à Claude que FACIL est moins large.
Lors de la convocation de l'assemblée de l'AQP3L j'ai été surpris par le monde qui s'y est présenté. Une bonne centaine de personnes. Je me suis dit à l'époque que c'était vraiment bien. Le pouvoir de convocation qu'avait LQ, à ce moment là, était impressionnant. Mais comme nous le constatons depuis cette réunion, nous passons de déceptions en conflits personnels et nous avons perdu pas mal de monde en route. Les buts sociaux de l'association passant, visiblement, pour beaucoup de monde, après leurs petits problèmes d'égo.
Je me battrait pour un groupe LQ indépendant, lorsque je verrais déborder l'energie.
Aujourd'hui, encore, nous n'avons que des voeux pieux.
-- Marco
Yan Morin, le 13 mai 2006
C'était une rencontre des personnes intéressées par Linux-Québec: 4 personnes. La rencontre a été affichée sur le calendrier il y a une semaine, devait être communiqué lundi (par courriel) mais a finalement été diffusé mercredi. D'autres commentaires devrait suivre. Une autre réunion devrait avoir lieu au mois de Juin.
-- Yan Morin
Claude Demers, le 14 mai 2006
Merci de ton commentaire Marco,
J'y reviendrai cette semaine quand j'aurai un peu plus de temps. La réunion de juin m'intéresse certainement.
-- ClaudeDemers
Claude Demers, le 16 mai 2006
Voilà j'aimerais profiter des quelques minutes devant moi pour donner un premier commentaire sur ce que j'appellerais modestement le fond de la question qui m'est posée par Marco.
Au début de ton message Marco, tu dis : "Je participe, avec Nicolas et Yannick Cyr depuis le tout début de l'aventure et mon but a toujours été d'élargir LQ aux débats de société qui vont avec." afin d'expliquer si je comprends bien ce qui a donné naissance à "FACIL". Mais en réalité le fait d'"élargir" le débat comme tu dis, bien que je n'en conteste nullement la validité, bien au contraire, le rétrécie.
Il y aura toujours parallèlement un côté strictement "techno" au libre et un côté plus "politique" ou disons philosophique. Une double personnalité du libre qu'illustre bien, si je peux me permettre, les différentes approches entre Stallman et Torvalds. Le fait est que la place du libre dans la société a une portée qui va au-delà de la technologie elle-même. Cependant, je crois que ce serait une erreur de fusionner ces deux volets de la question comme si tous les adeptes de GNU/Linux et (même du libre en général) étaient, ou pire encore, devaient être, des philosophes du libre.
Peut-être est-ce correct de dire que LQ n'est pas que technique. LQ peut très bien organiser des séminaires, faire la promotion du libre par des activités diverses, des conférences, des débats etc... Par contre, j'éviterais d'associer Linux-Québec à une caractérisation aussi marquée (plus étroite) que FACIL le fait en se donnant comme mission :
"de faire prendre conscience qu'une technologie n'est pas neutre, promouvoir qu'un outil n'est utile que s'il est partagé par tous contrairement à l'appropriation individuelle par une minorité." Une affirmation par ailleurs que j'endosse entièrement et qui justifie certainement l'existence de FACIL.
En fait, j'aurais mieux vu FACIL comme un sous-comité de Linux-Québec que le contraire :-). Un tel sous-comité aurait pu être formé avec l'idée d'explorer ou mieux, de faire avancer la portée sociale, philosophique, voire politique du logiciel libre.
Quand à la question des disponibilités on pourra en reparler en juin.
Chose certaine, si les organismes dans lesquels je travaille décident de s'impliquer dans des activités larges autour de Linux, comme la SQIL, cette implication ne devrait pas être soumise à un quelconque favoritisme d'ordre politique ou philosophique. Pour moi, Linux-Québec devrait chapeauter ce genre d'activités à l'intérieur desquelles FACIL devrait certainement avoir sa place au même titre que les autres organismes qui font la promotion ou qui militent pour le libre.
-- ClaudeDemers
Ozz, le 6 juillet 2006
Je crois qu'on fait fausse route en voulant que Linux soit le porte étendard du libre ou qu'il transcende le libre. Linux je vous le rappelle n'est pas sous licence GPL mais a un copyright et est régis de façon monarchique, à savoir que son développement ne repose que sur une seule personne non-élue.
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Je suis d'accord avec pas mal tout le reste de ce que dis, Ozz. Sauf que le kernel Linux est bel et bien GPL. Version 2, pas plus, pas moins. C'est là que ce situe le débat en ce moment, c'est à dire que la plupart des logiciels distribués avec la GPL ont la clause "GPL v2 ou les suivantes" mais pas Linux. Avec la GPL v3 à l'horizon, les clauses sur l'encryption/drm, Linus ne veut strictement rien savoir de passer à la GPL v3. Mais ce n'est pas à lui de décider, mais à chacun des titulaires des droits d'auteur et il y en a des milliers. M'enfin, on a pu appliquer la GPL à Mozilla, qui était MPL à l'origine et comptait autant de titulaires de droits (auteurs / programmeurs). En pratique, donc, on pourrait parvenir à avoir un Linux GPL v3 mais ça va prendre énormément d'efforts. Fin de la parenthèse -- RobinMillette 2006-07-11 20:00:58
Linux c'est un autre débat que le libre vs le proprio, il a sa place dans ce tableau mais il n'est pas que ça. La grande révolution qu'amène Linux vient du fait que le consommateur en a un peu marre de voir une boite bleu et un boite verte qui sont pareil dans le fond sur les tablettes de nos fournisseurs de systèmes d'exploitation. Le monde a été assez naïf pour se faire imposer un monopole mais ça le chicote, il s'interroge et entend parler de Linux qui a fait ces preuves du coté entreprises et qui est maintenant mature pour usage domestique. C'est à nous les Groupes d'Utilisateurs Linux d'informer, éduquer et supporter les gens. Nous devons promouvoir GNU/Linux et paver la voie aux systèmes d'exploitation alternatifs.
Que Linux ou "l'alternative" soit libre ou non je crois que ça importe peu pour le monde, la tendance des nouveaux utilisateurs d'aller vers des distributions plus mercantiles comme Mandriva, RedHat et SuSE en est un bon indicateur. Et même Ubuntu ne nous y trompons pas, c'est juste que la division des ventes porte un autre nom.
Linux-Québec dans tout ça arrive à son dixième anniversaire et se questionne. Il se pose des questions sur sa structure et cherche à se définir. Les GUL régionaux lui demandent de l'aide et ne reçoivent pas toujours d'accusé de réception. Pourtant Linux-Québec a des ressources probablement plus que ce qu'il peut utiliser. Le problême c'est qu'il n'y a pas personne de designé pour distribuer ces ressources et coordonner les efforts. Linux-Québec est en fait plusieurs initiatives plus ou moins indépendantes.
Comme il n'y a pas de partisans du statut quo, Linux-Québec doit réfléchir a sa définition, et là ça se bouscule pas aux portes. Ceux qui on fait FACIL semblent savoir ce qu'implique que Linux-Québec se définisse comme organisme et se demande si cet effort est justifié. Linux-Québec a beaucoup de ressources d'échanges de bons procédés mais n'a rien en argent sonnant, donc la création d'un Conseil d'Administration et l'élaboration d'une fondation est inutile dans le moment.
Linux-Québec a besoin d'une autorité centrale pour ne pas que la main droite ignore ce que fait la main gauche. Il faut nommer un porte-parole qui aura pour mandat de répertorier les services que peut offrir Linux-Québec et d'en designer leurs responsables. N'étant pas élu démocratiquement le porte-parole aura aussi le mandat de créer éventuellement au besoin un CA et d'en déclencher les élections. FACIL semble en faveur a un parainage de Linux-Québec, un membre du CA de FACIL nommé porte-parole de Linux-Québec serait un bon arrangement dans la mesure où Linux-Québec préserve son indépendances.
Ça serait important de régler cette question rapidement, plusieurs d'entre vous veulent souligner le dixième anniversaire comme il le mérite mais dans cette désorganisation c'est difficile organiser quelque chose, et il y a la SQIL qui s'en vient en plus, ça serait dommage de se demander encore quoi faire avec Linux-Québec rendu là.
À bon entendeur merci
-- Ozz