Réunion: 27 mars 2003
Ordre du jour
Présences
- Jean-Michel Dault
- Marc Angles
- Martial Bigras
- Maxime Bouffard (président)
- Nicolas Marchildon (secrétaire)
- Olivier Vitrat
- Yanick Cyr
Maxime informe qu'il a reçu un rapport positif pour la recherche de nom par l'Inspecteur général des institutions financières (IGIF). Jean-Michel Dault ajoute que le serveur web de l'IGIF roule GNU/Linux. Selon Maxime, il reste trois ou quatre formulaires à finaliser. Jean-Michel Dault signe la demande d'incorporation pour y apparaître comme fondateur. Maxime remplit les formulaires en spécifiant son addresse postale personnelle, étant donné que l'organisation n'a pas véritablement pignon sur rue.
Jean-Michel Dault affirme qu'il en coûtera environ 300$ pour le certificat de constition, mais les observations de Maxime ne permettent pas d'afirmer qu'un tel certificat sera nécessaire.
Nicolas lance à la blague qu'il serait intéressant de voir un parti politique "GNU" afin de promouvoir les logiciels libres.
Nicolas montre la boîte des 1000 encarts imprimés, obtenue auprès de Marco quelques jours auparavant. Une centaine a déjà été distribuée par Nicolas à la dernière rencontre du MLUG. Jean-Michel Dault se voit confié une centaine pour le GULUS (Sherbrooke), et Martial en obtient un nombre similaire pour le GuLSE (St-Eustache). Maxime en prend quelques dizaines pour parcourir les trois boutiques Camelot du centre-ville de Montréal.
Martial affirme qu'il désire démarrer un GUL dans la région de Valleyfield, mais attend de trouver suffisemment de gens pour le faire. Nicolas réitère son invitation à bâtir une petite page web pour faire connaître ses intentions. Martial demande quels sont les plans pour le prochain tirage de l'encart. Maxime affirme que tout dépend de la demande, mais qu'un tirage aura probablement lieu au début de l'année 2004. Martial propose de mettre la mascotte Tux plus en évidence, en le mettant plus grand et plus constrasté. Nicolas appuie la proposition et Marco accepte de procéder à ces modifications.
Jacques Gélinas, celui qui héberge actuellement le serveur web, a répondu qu'il serait possible d'utiliser la T1 de son entreprise, mais qu'il tenterait d'abord d'obtenir la permission de le faire. La réponse du CRIMse fit par Danny Vaillancourt qui affirme simplement: "Nous vous fournirons un acces internet", ce qui reste vague, considérant la complexité de la question qui lui était addressée.
Jean-Michel Dault informe que le GULUS organise actuellement un ExpoLinux à Sherbrooke, pour octobre ou novembre 2003. Nicolas propose que Linux-Québec aide à publiciser de l'événement.
Concernant l'organisation d'un événement semblable à Montréal, Martial affirme qu'il vérifiera auprès de ses connaissances pour l'obtention d'une salle à l'École de Technologie Supérieure (ÉTS). Nicolas affirme qu'il est possible d'en louer une au Patro le Prévost, au coin de Christophe-Colomb et Jean-Talon, mais qu'il faudrait trouver des ordinateurs ailleurs. Nicolas propose de louer les ordinateurs à un commanditaire. Martial affirme que Goodyear possède plusieurs ordinateurs dans un placard destinés à rouler Linux, mais qu'il aurait un peu de difficulté à les faire sortir pour un tel événement. Jean-Michel affirme qu'il peut fournir un serveur et une switch si nous voulons faire une démonstration de terminaux X. Maxime s'engage à tenter d'obtenir une salle au collège Maisonneuve. Jean-Michel interrogera Benoît St-André à propos d'une salle. Jean-Michel demande à une responsable du café Intertainement combien il coûterait de louer pendant trois heures les ordinateurs du café. La réponse fut de 200$, ce qui semble raisonnable par les participants.
L'événement aurait pour but de démontrer ce qu'il est possible de faire avec Linux. Notemment, Knoppix serait présenté.
Le chèque de Lévinux n'est toujours pas encaissé, faute de posséder de compte bancaire au nom de Linux-Québec. Nicolas s'engage à leur écrire un courriel où il proposera de retourner ne chèque à Lévinux pour qu'ils en envoient un autre à son nom personnel, étant donné qu'il a fournit de sa poche les 55$ manquants pour l'impression du de l'encart des GULs.
Nicolas et Maxime présentent la page web publique où sont affichés les revenus et dépenses de Linux-Québec.
La semaine dernière, Maxime a donné un petit cours Linux à Guylaine pour qu'elle puisse administrer le serveur de Option consommateurs. Maxime exprime son désir d'informer l'organisation de la problématique des formats de fichiers propriétaires. Jean-Michel propose à Maxime de rédiger un résumé des succès et difficultés rencontrées lors de la migration de l'organisation vers un serveur Linux.
Jean-Michel a rencontré ceux qui ont fait l'étude sur les logiciels libres, ceux-là même qui étaient allé rencontrer le groupe UQAM Libre il y a quelques mois. Une présentation LaTeX du rapport est maintenant disponible. Selon Jean-Michel, toutes les conclusions sont bonnes pour les partisans des logiciels libres.
Jean-Michel explique que le gouvernement se soucie peu des mérites techniques, du prix, et le l'accessibilité du code source. Ce dont ils se soucient, c'est de la standardisation des documents, de la disponibilité des logiciels, et de la pérénité des documents, sans avoir à mettre à jour un parc complet d'ordinateurs de Microsoft Office 97 à Office XP, par exemple.
Le principal obstacle à l'adoption de logiciels libres au sein du gouvernement est que personne ne prend de décisions. Un système d'exploitation propriétaire est livré avec tout le matériel qu'ils achètent. Le modèle d'appel d'offres et de soumissions ne permet pas aux logiciels libres de percer, car en voyant tous les bonbons offerts par les soumissions à logiciels propriétaires, l'offre du logiciel libre semble moins bonne, même si elle répond exactement aux besoins spécifiés dans l'appel d'offres.
Le gouvernement finance souvent des études afin de se faire montrer de façon neutre les possibilités, ce qui est une très bonne chose pour les logiciels libres.
Maxime avait exprimé son opinion face à l'adoption de logiciels propriétaires dans le cadre du projet GIRES. Jean-Michel affirme que le message de Maxime était un peu inutile, étant donné l'avancement du projet. Les consultants ont proposé Oracle, et il est impossible de faire marche arrière. Le gouvernement a actuellement besoin de redorer son image avec de grands noms.
Jean-Michel affirme qu'il est possible de demander le cahier des charges du projet.
Maxime a demandé la permission d'utiliser l'imprimante de son travail pour imprimer des affiches de format A0 et A1. Il devra fournir le papier, et payer une petite redevance pour l'encre utilisée. Le papier utilisé sera probablement de type bond opaque.
Quelques slogans non-spécifiques à Linux-Québec, promouvant les logiciels libres, devront être trouvés afin d'imprimer des affiches pour convenir à la majorité des situations.
Le café semble toujours être une bonne place pour tenir toutes sortes de rencontres, que ce soit réunions organisationnelles, rencontres informelles, et même des événements ponctuels de moyenne envergure.
Martial demande à discuter de l'achat du film Revolution OS. Il présente des exemples de factures où il a payé plusieurs dizaines de dollars de frais de douane et de taxes. Comme les frais semble varier considérablement d'une compagnie de livraison à l'autre, Nicolas demande s'il est possible d'obtenir de l'information sur les frais réels. Jean-Michel affirme que l'information est probablement disponible sur le site de l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
Nicolas mentionne la réponse positive à la requête qu'a envoyé Sylvain Carle aux responsables de Revolution OS. Il sera possible de commander le film en boîtes de 30 copies et de bénéficier d'un prix inférieur à celui de ThinkGeek. Toutefois, il faudra porter de 14 à 30 le nombre de commandes pour bénéficier de ce rabais.
Jean-Michel Dault propose d'ajouter les champs de compétences des diverses entreprises Linux affichés sur le site web. Nicolas donnera accès en écriture à Jean-Michel à cette section du site web, qu'il pourra modifier par une interface web.
Jean-Michel propose de trouver un passionné de Linux chez un revendeur de matériel informatique afin de maintenir une liste du matériel compatible avec Linux qu'il est possible d'acheter dans la région de Montréal. Il propose également d'inviter les renvendeurs locaux à présenter un ordinateur compatible avec Linux lors d'un événement de certification. Des auto-collants du genre "Testé par Linux-Québec" pourraient alors être distribués. Le revendeur aurait alors le droit d'utiliser le nom de Linux-Québec dans sa publicité.
Yanick propose d'envoyer en son nom des courriels à plusieurs revendeurs, leur demandant s'ils vendent des ordinateurs compatibles avec Linux. Un tableau comparatif des résultats obtenus pourra alors être publié. Maxime propose d'envoyer les demandes d'information au nom de Linux-Québec. Marco propose de mettre en place un Wiki pour permettre aux visiteurs du site web d'ajouter leurs expériences avec du matériel acheté localement.
Concernant la mise en place d'un ordinateur roulant Linux au CRIM, afin de réduire les tracas au début de chaque présentation, Nicolas affirme que la carte mère coutribuée par Marco possède un BIOS corrompu qu'il semble impossible de corriger. Maxime s'engage à regarder autour de lui pour une carte mère similaire (Socket 7, facteur AT).
La réunion s'est terminée vers 22h00 avec un participant en moins. Jean-Michel Dault a dû quitter quelques minutes avant la fin pour prendre son autobus.
Nicolas Marchildon
Secrétaire
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