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Re: INFORMATIONS
- To:
- Subject: Re: INFORMATIONS
- From: Dominic Duval <>
- Date: Sat, 13 May 2000 17:13:09 -0400
- Newsgroups: qc.comp.os.linux.general
Bonjour,
Félicitations premièrement pour votre initiative...je suis convaincu qu'il y aura de la place dans votre université pour un groupe d'utilisateurs de Linux! Les université et les institutions d'enseignement sont habituellement les terrains les plus fertiles pour "récolter" de nouveaux usagers de Linux...donc votre organisation devrait connaître du succès.
Je ne sais pas si ca peut être pertinent à la création de votre groupe, mais voici un message que j'avais envoyé à Yann Dupuis (qui a démarré il y a quelque mois le CULT, Club D'Usagers de Linux de Trois-Rivière). Il m'avait demandé le même genre de renseignement en ce qui a trait au démarrage d'un groupe d'usagers de Linux, et voici en gros ce que je lui avais répondu. J'espère que ca vous aidera dans votre projet!
J'ai tiré la plupart de ces renseignement avec mon expérience dans le Groupe d'Utilisateurs de Linux de l'Université de Sherbrooke (www.gulus.org). Nous avions démarré ce groupe il y a deux ans, alors qu'il n'y avait aucune structure reliée à Linux dans notre région.
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La première chose que je pourrais te conseiller de faire est de
l'afficher autant que possible. Arrange-toi pour que les étudiants dans ton université
connaissent l'existence du nouveau groupe. Contacte les organisateurs des autres
groupes d'utilisateurs des région avoisinantes pour que ta page soit
répertoriée sur leur site, fait connaître le groupe!
En bout de ligne, ca va t'apporter ce qu'il y a de plus précieux pour un
groupe du genre: de l'aide venant des autres utilisateurs de la région.
Si tu peux, pose quelques affiches dans les endroits où les passionés
d'informatique se tiennent. Il y a de fortes chances que d'autres
personnes veulent aussi s'impliquer dans quelque chose du genre,
c'est juste que personne avant toi avait le courage
pour démarrer tout ca.
[Aussi, une des première chose à faire est de démarrer un site web
où les coordonées, nouvelles et acitivités du groupe sont annoncées.
Débutez par un site où le contenu est plus important que le contenant.
Il y a souvent moyen d'avoir un hébergement gratuit de la part de votre
université, ou même d'organismes externes. Contactez-moi si vous
avez de la difficulté à trouvez un fournisseur...je pourrais peut-être vous
aider là dessus]
Je l'ai dit souvent, la page web d'un groupe d'utilisateurs de
Linux est souvent beacoup plus importante qu'un local ou un bureau. C'est là que
tout se passe, donc n'hésitez pas à la tenir à jour.
Comme tu vas probablement le remarquer, il y a des liens qui se font
par eux-même après que le regroupement soit mis sur pieds.
Ici à Sherbrooke, on s'en doutait même pas, mais il y a passablement d'utilisateurs
qui ne sont pas associés à l'université d'aucune façon, et qui viennent faire un tour
à nos activités. J'admet par contre que ce genre de participation peut varier de région
en région.
.En terminant, voici quelques conseils que je pourrais te donner, suite
aux deux dernières années d'expérience avec le GULUS:
-Ne t'embarque pas avec des forum de discussion/mailling lists pour le
support technique. La plupart du temps ces moyens deviennent très lourds
à gérer et tombent dans l'oubli. N'hésite pas à suggérer sur la page web
du groupe des sites où il y a des forum de discussion où les gens peuvent
poser des questions.
-Structure les affaires du groupe afin que ca demande le moins de
travail possible. Ca semble peut-être évident, mais trop de groupes
s'aventurent dans des choses dont ils ont ni les moyens
techniques et financiers. En bout de ligne, ce genre de trucs fait mal
paraître le groupe.
-Dans la même veine, fait tout pour éviter de brasser de l'argent. Tente
de fonctionner avec des échanges avec les commercants (publicité
par exemple) si tu dois acheter quelque chose.
Ceux qui s'intéresse à Linux détestent souvent tout ce qui a
rapport avec les levées de fond/vente de produits. Contente toi
d'offrir des CD s'il y a vraiment de la demande, mais ne compte pas
là dessus pour amasser de l'argent pour le groupe.
-Les conférences sont habituellement très appréciées des utilisateurs.
Par contre assure toi d'avoir si tu en fait une d'avoir suffisament
d'intéressés. Une conférence avec une audience de 2 personnes, peut
être démotivante pour les organisateurs.
-Essais d'impliquer le plus de monde possible dans l'organisation. Même
si c'est pas toujours du monde qui s'y connaissent techniquement,
il y a des gens qui croient beaucoup en Linux et sont prêts à aider. Ne
refusez _jamais_ quelqu'un dans l'organisation sous prétexte qu'il n'est
pas assez compétant avec Linux. À la limite, même quelqu'un qui ne connait
rien à l'informatique peut aider énormément dans l'organisation d'un groupe
d'utilisateurs de Linux.
-Si vous avez suffisament d'organisateurs qui s'y connaissent un peu avec
Linux, les "festivals d'installation" sont aussi un excellent moyen d'agrandir
la base d'utilisateurs dans votre université. Ce genre d'événement requiert beaucoup
d'organisation, mais est générallement très apprécié.
-Have fun! J'ai toujours dit que le jour où je ne m'amuserais plus en
travaillant avec notre groupe d'utilisateurs de Linux, je laisserais
ma place à quelqu'un d'autre. Il ne faut pas perdre de vue que vous
êtes des bénévoles et que vous ne devez rien à personne. Si s'occuper
de la promotion de Linux devient un fardeau pour vous, laissez tomber.
Il y a bien sûr de petits problèmes de temps en temps, mais
99% du temps c'est une partie de plaisir. J'espère que ce le sera pour
vous aussi!
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Bonne chance et n'hésite pas à nous recontacter pour quelque question
que ce soit.
PS: Par curiosité, Abidjan se trouve dans quelle partie de l'Afrique? --
Dominic Duval
[email protected]
Étudiant, Génie Informatique, Université de Sherbrooke
V-P du Groupe d'Utilisateurs de Linux de l'Université de Sherbrooke (GULUS)
Site web: www.dd.qc.ca
GULUS: www.gulus.org
"...I'm not one of those who think Bill Gates is the devil. I simply
suspect that if Microsoft ever met up with the devil, it wouldn't need an
interpreter." - N. Petreley