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Re: Nés pour un petit pain



>> Je ne sais trop quel diable m'habite de vouloir créer une 
>> distibution L-Q. 

>En effet.  Plus personne ne crée de nouvelles distributions,
>c'est comme réinventer la roue.

Il faut dire qu'elle a été réinventée plusieurs fois:
SuSE en Allemagne, Kheops en France, Mandrake en... Europe,
Redhat, TurboLinux, Caldera aux USA, Corel (bientôt) en Ontario, etc. 
Il y a peut-être des avantages à réinventer la roue finalement!

>> Évidemment, Gélinas préfère se vendre à Redhat et personne ici 
>> n'a aucune idée de rien, de Légo-Linux à Real Time Linux.

>Sois poli même si t'es pas joli.  C'est Monsieur Gélinas pour
>toi, bonhomme.

Et pour les vrais, les initiés au cénacle, c'est "Jacques". D'ac! Ne
faudrait-il pas aussi dire M. Levert, puisqu'il a participé à l'organisation 
le plusieurs événements. Et pourquoi pas M. Niñoles? Un diplômé 
en génie électrique et informaticien en plus! Et alors, pouquoi s'arrêter
en si bon chemin? M. Mitchell, M. Bokatiboo... et M. Pelletier?

Finalement, ça veut dire quoi Monsieur? Moi, je me méfie quand on me
donne du «Monsieur» à tour de bras. 

>Jacques est payé pour améliorer Linuxconf qu'il redonne ensuite
>à la communauté.  Puis-je aussi rappeler que Jacques a développé
>le système de fichiers UMSDOS, et a contribué au développement
>des modules dans le noyau Linux sans aucune forme de 
>rémunération? (voir /usr/src/linux/Documentation/modules.txt)

>Jacques en développant ces outils et en les donnant à la
>communauté rend service à plusieurs millions d'utilisateurs
>Linux.  En mettant autant d'effort sur une distribution
>purement québécoise, il ne rendrait service qu'à quelques
>milliers de personnes tout au plus.  Je suis personnellement
>très honoré que notre club compte dans ses rangs un individu
>qui a autant fait avancer Linux.

Il faudrait laisser à Monsieur Gélinas lui-même le soin de nous
dire ce qu'il pense de son expérience avec Redhat. Lors de sa
conférence sur le noyau, il m'a dit qu'il n'entendait plus guère
parler des gens de Redhat, qu'ils étaient sans doute trop occupés
à frotter leurs BMW.

(Rien de surprenant là, quand on sait que le modèle de Bob Young
est Bill Gates.)

D'autre part, s'il y avait une distro québécoise, rien n'empêcherait que
Linuxconf continue à être offert à tout venant. Seulement, un petit groupe
pourrait peut-être se créer ICI. N'y a-t-il pas des gens qui pourraient
apprendre et contribuer?

Remarque qu'il y aura apparemment des subventions spéciales
pour former des informaticiens hyper-compétents pour la cité du
multi-média. Je suppose que c'est là-dessus que tu comptes pour
créer un esprit vraiment dynamique dans l'informatique au Québec?

>Malheureusement, pour cent personnes qui reconnaissent la
>contribution d'un développeur qui donne gratuitement le fruit
>de son labeur à la communauté, il y a un con comme toi qui
>l'écoeure en public.

Ça dépend où. Je pense que j'aime mettre les gens face à leurs 
contradictions... ou à ce que je perçois comme tel. En bon québécois,
ça s'appelle crever des balounes. Devant les Linuxiens, je vente les
avantages de M$ et vice-versa. En fin de compte, devine qui je pense
va en profiter : )

Il me semble avoir aussi dit quelques bons mots sur Monsieur
Gélinas. Dernièrement, mais cette fois-là en privé, quand un développeur Debian 
m'a dit que Linuxconf n'est pas à hauteur des standards de Debian, j'ai rappelé
comment Monsieur Gélinas levait souvent la main pour répondre aux questions
qui embêtaient le conférencier lors d'une conférence sur RT-Linux, alors que c'est 
loin d'être sa spécialité. J'ai invité mon développeur à contacter Monsieur Gélinas 
pour ce qui concerne les standards.

Alors voilà, j'aurais beau oublier le «Monsieur», tout le monde sait qui est Gélinas.
Tout ce que je pourrais avoir à dire sur son manque de conscience politique 
n'égratignera en rien sa renommée d'excellent programmeur et d'administrateur
de système.

(suite au prochain message)