Présentation : Jean-Pierre Lessard Date : 1 Avril-2003 Vesion : 1.0.0 Corrections : [email protected]
Les PC, claviers, souris, appareils photo numériques ou autres baladeurs MP3 vont communiquer par ondes radio.
Dans le monde des normes sans fil où cohabitent, entre autres, Wi-Fi et HomeRF, cette nouvelle technologie trouve peu à peu sa place.
La technologie Bluetooth, qui tire son nom d'un viking du 10ème siècle, permet d'interconnecter des appareils de télécommunications, à courte distance, par l'intermédiaire d'une liaison sans fil.
"Plus rapide" ?
Il est vrai que le déploiement de Bluetooth à grande échelle semble tarder. Rappelons que le lancement de cette technologie date de... 1994. Conçu pour permettre les échanges de données entre les appareils numériques (assistant, téléphone, appareil photo, ordinateur portable...), Bluetooth offre des débits moyens (1 Mbits/s en théorie) sur un rayon limité (10 à 30 mètres en pratique). Autrement dit, cette technologie couvre le périmètre et les besoins de ce que l'on nomme le réseau personnel sans-fil (Wireless Personal Area Network, WPAN). Bluetooth n'est donc nullement concurrent de Wi-Fi (aussi connu sous son nom technique "802.11b") qui se destine, elle, aux réseaux locaux (WLAN, Wireless Local Area Network).
En revanche, c'est un fait, Wi-Fi, notamment parce que certains la présentent comme un complément de la téléphonie mobile de troisième génération, bénéficie d'une promotion plus importante que Bluetooth. Une situation qui semble préoccuper les membres de la nouvelle association puisque le premier document mis à disposition sur leur site concerne... "le postionnement de Bluetooth par rapport à 802.11b". Document où sont rappelées quelques unes des qualités de Bluetooth comme sa faible consommation d'énergie ou encore son aptitude à transporter la voix comme les données.
Si, sur le papier, Bluetooth a indiscutablement sa place aux côtés de Wi-Fi, il lui reste toutefois encore à convaincre les utilisateurs. Or, pour l'heure, les prix des équipements (250 euros pour équiper son Palm Pilot d'un kit Bluetooth par exemple), ne semblent pas forcément en adéquation avec le gain que représente une connexion sans-fil de proximité. A ce niveau de prix, Bluetooth aura du mal à sortir du petit cercle des nomades fortunés. Sur ce sujet là aussi, les membres (Toshiba, Philips...) de la nouvelle association vont devoir poursuivre leurs efforts.
Ce n'est plus aujourd'hui la technologie sans-fil la plus connue et ses promoteurs en ont manifestement conscience : une association vient en effet d'être créée en France pour promouvoir la technologie Bluetooth. Initié notamment par la société Inventel, fabricant français d'équipements Bluetooth, le Scatternet France Forum se donne pour mission de faire "le lobbying nécessaire au déploiement plus rapide en France de Bluetooth".
Un réseau sans-fil substitue aux habituels câbles des connexions via les ondes radioélectriques. A cette fin, ces bornes sont installées pour délimiter une zone de couverture ; les utilisateurs peuvent en profiter à condition de disposer d'un adaptateur pour émettre et recevoir sur ce réseau. Cet adaptateur peut prendre la forme d'un boîtier, d'une carte PCI ou encore, pour les ordinateurs portables, d'une carte au format PCMCIA. A noter que la majeure partie des procédés mis en oeuvre utilisent la même plage de fréquence (2,4 gigahertz).
L'Autorité de régulation des télécoms (ART) n'a-t-elle pas son mot à dire sur l'utilisation du spectre radio ?
Quel est le cadre réglementaire pour déployer des réseaux sans fil ?
L'utilisation de ce spectre est très réglementé, notamment parce qu'il est exploité par l'armée. Des négociations sont en cours avec le ministère de la Défense et l'ART prévoit une libéralisation de l'usage pour... début 2004.
L'ouverture des réseaux radio- électriques (RLAN) a toutefois commencé en juillet 2001, l'ART a précisé les conditions d'utilisation de Bluetooth et d'Hiperlan. Ces conditions concernent la puissance des émetteurs et le lieu d'émission. Pour résumer, les RLAN à l'extérieur des bâtiments et sur le domaine public sont interdits ; ils sont en revanche autorisés à l'intérieur des bâtiments et à l'extérieur tant qu'il s'agit d'un domaine privé et tant que les émetteurs respectent des limites de puissance.
Quelles sont les origines et les caractéristiques principales des différentes technologies ?
Lancé par Ericsson en 1994, Bluetooth a été conçu avant tout pour permettre les échanges de données entre les appareils numériques (assistant, téléphone, appareil photo, portable...). Il offre des débits moyens (1 Mbits/s en théorie) sur un rayon limité (10 à 30 mètres en pratique).
Sortie officieuse en 1998 par 3Com, Agere, Ericsson Inc., IBM Corporation, Intel Corporation, Microsoft Corporation, Motorola Inc., Nokia, Lucent, et Toshiba Corporation, Bluetooth a depuis séduit plus de 2 100 industriels, regroupés au sein du Bluetooth SIG (Bluetooth special interest group). Lors du lancement, les 9 constructeurs se sont alliés pour donner à Bluetooth les moyens de s'imposer comme la norme de référence pour les transferts de données et de voix, au milieu de la foule de normes sans fil telles que HomeRF, le DECT, ou l'IEEE 802.11b.
Le spectre de fréquences utilisé est 2,4 GHz, la même qu'utilisera la téléphonie de 3ème génération.
L'une des raisons du succès de Bluetooth auprès des industriels est la "gratuité" de son utilisation.
En effet, tout le monde peut développer du matériel ou des logiciels utilisant Bluetooth en s'inscrivant gratuitement sur le site du SIG et en téléchargeant les spécifications. Conséquence : la technologie s'est développée rapidement. Comparativement, la norme IEEE 802.11b (Wi-Fi) a mis près de 10 ans à aboutir.
Aussi connu sous le nom technique "IEEE 802.11b", Wi-Fi est aujourd'hui promu par l'alliance WECA (Wireless Ethernet Compatibility Alliance). Il promet un débit de 11 Mbits par seconde, de 50 à 100 mètres. Des évolutions sont d'ores et déjà à l'ordre du jour : 802.11g affiche 54 Mbps sur la bande de fréquences des 2,4 Ghz ; 802.11a également mais sur des fréquences de 5 Ghz.
Soutenu intialement par des acteurs comme Compaq, HP, IBM, Intel et Microsoft, HomeRF a été imaginé avant tout pour un usage domestique. Ses performances théoriques sont semblables à celles de Wi-Fi (débit de 11 Mbits/s). En outre, un réseau HomeRF permet aussi de soutenir des liaisons DECT, technologie de transport de la voix en mode numérique sur les réseaux sans-fil.
Elaborée sous la tutuelle de l'European Telecommunications Standards Institute, Hiperlan est une norme exclusivement européenne. Hiperlan1 apporte un débit de 20 Mbps et Hiperlan2 de 54 Mbps sur un rayon d'action semblable à celui de Wi-Fi et HomeRF (100 mètres). Originalité d'Hiperlan 1 et 2 : elles exploitent la gamme de fréquence de 5 Ghz alors que 802.11a ou Bluetooth sont "installés" sur les 2,4 Ghz.
Les technologies disponibles concernent-elles toutes les mêmes applications ?
Pas vraiment. En fait, au moins deux périmètres peuvent être distingués :
Le réseau personnel sans-fil (Wireless Personal Area Network, WPAN) constitué des connexions entre des appareils distants de quelques mètres (PC, assistants, périphériques divers...).
Le réseau local sans-fil (Wireless Local Area Network, WLAN) qui correspond donc au périmètre d'un réseau local, installé dans une entreprise, dans un foyer ou encore dans un espace public.
Tous les terminaux (PC, assistants) situés dans la zone de couverture du WLAN peuvent s'y connecter.
Attention, il n'est pas possible par défaut de passer d'un WLAN à l'autre de façon indolore comme on bascule d'une cellule à l'autre avec son téléphone mobile. En revanche, plusieurs WLAN peuvent s'adosser à une même architecture (le même annuaire, les mêmes paramètres de connexion) de manière à faciliter la connexion d'un utilisateur qui traverse plusieurs zones de couverture.
Bluetooth dont le rayon d'action ne peut dépasser les 50 mètres est donc strictement destiné au WPAN. En revanche, Wi-Fi, HiperLan et HomeRF peuvent émettre jusqu'à 100 mètres, ce qui rend leur usage pertinent pour des réseaux locaux.
Toutes ces technologies vont-elles s'imposer ?
Des produits les exploitants sont-ils déjà disponibles ?
Certaines de ces technologies souffrent de handicaps qui laissent planer des doutes sur leur avenir.
HomeRF, sévèrement concurrencé par Wi-Fi aux Etats- Unis, a perdu le soutien de deux sponsors de poids, à savoir Intel et Microsoft. Du coup, cette norme semble vraiment en perte de vitesse.
Les promoteurs de Bluetooth ont promis beaucoup, très vite. Trop vite ? On est tenté de le penser : des produits abordables tardent à débarquer sur le marché et les performances (le débit notamment) semblent faibles au regard des besoins de certains appareils (les caméras numériques par exemple). Une prochaine version prévoit toutefois de multiplier par 10 ces débits. Cette technologie tarde donc à se concrétiser mais profite encore de deux avantages. Primo, elle n'a pas vraiment de concurrent ; secundo, en France, l'Autorité de régulation des télécoms (ART) a autorisé son exploitation.
Enfin, Wi-Fi et Hiperlan se font face et présentent des évolutions (802.11b et Hiperlan2) directement concurrentes. Le premier est activement soutenu par l'essentiel de l'industrie de la high tech américaine (Microsoft permet de l'exploiter depuis Windows XP) tandis que le second bénéficie de soutiens en Europe et, surtout, a reçu l'aval de l'ART en France.
Un cabinet d'analystes comme Gartner Group pense toutefois que Wi-Fi (802.11b) sera la première technologie pour les réseaux locaux sans-fil à atteindre une masse critique. Le cabinet mise sur une chute de 50% du prix des composants 802.11b dans le courant 2002 et estime que, d'ici à 2005, 90% des portables seront équipés d'un adaptateur Wi-Fi. Ces prévisions concernent toutefois en premier lieu les Etats-Unis et non l'Europe.
En outre Gartner juge que le saut technique suivant vers les 54 Mbps verra la convergence de 802.11a et d'Hiperlan2.
Pourquoi ces technologies sont parfois présentées comme des concurrentes possibles des réseaux de téléphonie des générations 2,5 (GPRS) et 3 (UMTS) ?
Des expériences menées à l'aide d'antennes amplifiées ont montré qu'il était possible de couvrir plusieurs dizaines de kilomètres avec ce type de technologies. Vu les coûts et les temps de déploiement des réseaux de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS), certains jugent qu'une exploitation complémentaire de Wi-Fi et de GPRS (réseau de téléphonie mobile dit de génération "2,5) pourrait représenter une étape pragmatique avant de migrer vers l'UMTS. Reste à savoir comment les opérateurs télécoms y trouveraient leur compte...
Car plus qu'à des concurrents, Bluetooth doit faire face à des technologies qui empiètent sur certains de ses domaines, au premier rang desquelles figurent HomeRF et Wi-Fi. Standard dérivé de DECT (qu'on utilise dans les téléphones sans fil), HomeRF est destiné au réseaux personnels et autorise des taux de transfert de l'ordre de 1,6 Mbps dans un rayon de 50 mètres. Quant à Wi-Fi, il est destiné à remplacer les réseaux d'entreprise filaires et offre un débit de 11 Mbps.
Bluetooth trouve son utilisation dans des situations existantes mais qui jusque-là nécessitaient la présence d'un fil. On peut ainsi connecter presque tout ce qui était relié par un câble mais sans câble, une imprimante et un PC, par exemple. Mais d'autres applications beaucoup plus concrètes ayant une implication directe dans la vie quotidienne se font d'ores et déjà jour. Ericsson a présenté "Blip" au CeBit 2001, une solution permettant de connecter un appareil Bluetooth à l'internet grâce à des bornes placées dans des endroits stratégiques, aéroports, centre commerciaux, aire de repos sur autoroute. Ainsi, le possesseur de matériel Bluetooth pourra accéder à tout instant aux informations dont il a besoin comme l'horaire de son avion, l'état du trafic ou les promotions en cours dans son centre commercial.
Par Vincent Alzieu
le 20 Septembre 2000
http://www.hardware.fr/art/lire/256
Bluetooth : quand, pour qui, pourquoi ?
Connaissez-vous Harald Blaatand (910 - 986) (littéralement : Harald à la dent bleue) ? Il réussit en son temps lŽexploit dŽunifier le Danemark et la Norvège, royaumes vikings, à lŽheure où lŽ Europe était divisée tant par des querelles de religions que de territoires.
LŽimage est belle : Ericsson (lŽinitiateur du projet), IBM, Intel, Nokia et Toshiba ont communément développé une nouvelle technologie de transmission sans fil tirant son appellation du fait dŽarmes rapporté ci-dessus :Bluetooth. Son enjeu, si vous lŽacceptez : faire communiquer jusquŽà 8 périphériques (téléphone portable, ordinateur, agenda électonique, imprimante, etc.) dans un rayon de 10 mètres sans le moindre câble de communication.
Bluetooth, pour une simplification des connexions.
A terme, cŽest même lŽensemble des matériels dotés de circuits électroniques qui devrait être concerné : le lecteur DVD se connectera au téléviseur, la télécommande au four, votre appareil photo et votre téléphone portable au PC pour un échange de fichiers, de mails, etc. Si lŽon pousse le raisonnement un peu plus loin, et si les débits deviennent une peu plus conséquents quŽà lŽheure actuelle (1 Mbits/s), il vous sera même possible de transférer vos données vers un disque externe ou vers un graveur sans la moindre connectique entre votre machine et son périphérique.
Toutefois, un câble demeure retords à cette belle amélioration : lŽalimentation électrique.
Rien à faire, il y en aura toujours un à relier.
Bluetooth semble dŽautant plus nécessaire quŽaujourdŽhui micro-ordinateurs, téléphones portables, agendas électroniques, imprimantes, tout le monde communique avec tout le monde. Données, voix, photos, on ne compte plus les formats échangés via un réseau Ethernet pour les uns, une liaison USB ou IrDA pour dŽautres ou encore en passant des cartes PCMCIA. DŽoù le besoin de fédérer au sein dŽune norme unique toutes ces communications et des les simplifier. En entreprise, ce sont les groupe de travail qui sont visés par cette amélioration qui souhaite aller encore au delà ; "la dent bleue" cherche à séduire le grand public et à sŽintroduire dans les foyers : cŽest la naissance des réseaux dits domestiques.
Avec Bluetooth, adieu fils, câbles, adaptateurs ! La transmission de la voix et des données, telle quŽelle est définie dans la version 1.0 de la norme, sŽeffectue via une liaison radio entre des périphériques distants dŽune dizaine de mètres. La communication établie est gérée par une puce de 9 mm de côté insérée le plus souvent au sein même des composants des matériels. Seul souci, la puce coûte à elle seule 20 $, ce qui risque de retarder un peu lŽarrivée des matériels compatibles et leur accès au grand public. Mais, en cas de production en série, son prix, selon Intel, pourrait baisser jusquŽà 5 $. Ce qui permettrait de lŽintégrer de base dans les appareils sans que leur coût sŽen ressente.
Toutefois, Bluetooth n'a pas été prévu pour supplanter les réseaux sans fils existants. La norme a été conçue pour les téléphones mobiles, les assistants personnels, et tout appareil communicant en général.
L'un des points forts de la technologie est sa très faible consommation d'énergie, une condition indispensable pour un appareil mobile dont le poids est déjà en grande partie dû à la batterie. En contrepartie, la liaison n'a qu'une dizaine de mètres de portée. Cette limitation, voulue, se justifie par le type d'appareil que Bluetooth entend faire communiquer : assistant personnel ou PC portable, téléphone mobile, appareil photo numérique et PC.
Des appareils, qui, le plus souvent, se trouvent à une faible distance les uns des autres.
Ordinateurs et autres équipements électroniques qui seront équipés de la puce Bluetooth en 2002.
Parallèlement, une étude publiée le 11 septembre dernier par lŽinstitut américain Dataquest prévoit quŽen 2004 70% de téléphones cellulaires et que 40% des assistants personnels seront équipés de cette puce pour des connexions sans fil dŽaccès à Internet et au réseau de lŽentreprise.
Un bémol tout de même : les prévisions évoluent au fil des jours. Le magazine Science & Vie du mois de septembre citait une autre étude publiée elle aussi, un peu plus tôt, par le même institut, Dataquest. Ce rapport prévoyait cette fois quŽen 2002 (!) près de 80% des appareils électroniques nomades (agendas de poches, mobiles ou portables) et que plus de 200 millions dŽordinateurs devraient posséder une liaison Bluetooth. Les prévisions ont donc été depuis clairement revues à la baisse, comme elles pourraient être rehaussées dans les mêmes proportions sans que personne nŽen soit étonné.
Ces chiffres ne rendent finalement compte que dŽun fait : le potentiel de Bluetooth est grand, très grand, tout comme le sont les attentes des utilisateurs et des constructeurs. En espérant que, contrairement à bon nombre dŽ autres merveilles technologiques censées révolutionner lŽinformatique et à lŽinverse de lŽunification seulement temporaire des royaumes du Danemark et de la Norvège par le roi Harald à la dent bleue, Bluetooth réussisse son entrée et sŽimpose en dépit des contraintes de coût supplémentaire quŽinduira cette technologie à son départ.
Pour lŽheure, les annonces de matériels compatibles avec cette nouvelle norme se succèdent.
Le premier périphérique du genre, un set de réception et dŽémission dŽappels pour téléphone portable, avait été présenté au Comdex de Las Vegas en novembre 1999 par Ericsson. Ce casque-écouteur pèse 20 grammes et permet de prendre la ligne en pressant une touche, le téléphone pouvant se trouver dans un périmètre de 10 mètres, même enfermé dans une sacoche. Le constructeur a ensuite annoncé le 6 mai dernier lŽarrivée dŽun portable nouvelle génération équipé de la puce le T36m.
Suite aux diverses annonces faites par ses concurrents (Handspring Vizor, Sony Clié, HP Jornada 545 et 458, etc.) dans ce sens, Palm Computing a décidé dŽéquiper les prochaines générations de ses agendas dŽun emplacement de connexion dŽextension destiné à accueillir des cartes mémoire ou de communication (Bluetooth, Ethernet).
Mais la communication sans fil dépasse le domaine de la téléphonie. Pour preuve, HP a annoncé que sa nouvelle gamme dŽimprimantes jet dŽencre, commercialisée en France cet hiver (courant décembre ou janvier), les 990Cxi, PhotoSmart 1215 et 1518, sera compatible Bluetooth !
Philips, qui nŽen est encore quŽau stade de prototypes que nous ne devrions pas voir sur le marché avant 2005, cherche à inventer les communications de demain. Et dŽimaginer quŽen combinant les technologies Bluetooth et GPRS (UMTS plus tard), nous devrions pouvoir utiliser un stylo Bluetooth pour prendre des notes qui sŽaffichent et sont sauvegardées sur notre téléphone, lui même en liaison avec votre poste de travail, des gamepads nouvelle génération sans fil pour jouer en ligne, des casques, toujours sans fils, plus pratiques que ceux actuels fonctionnant sous infrarouge ou encore le @ and sneak, un appareil personnel compact doté de fonctions polyvalentes de saisie vidéo et de navigation également doté dŽun service de traduction immédiat.
Plus concrètement, les sociétés Digital Mobility et ST Microelectronics viennent dŽannoncer leur volonté commune de développer une passerelle WAP pour vous permettre de commander à distance votre HiFi, votre télévision et même la lumière grâce à Bluetooth. Ce produit pourrait être disponible dans la seconde moitié de lŽannée 2001.
La norme Bluetooth 2.0 est déjà en cours dŽélaboration. Elle repoussera les distances de communication à une centaine de mètres et devrait encore étendre le nombre de périphériques communicants au sein des réseaux Bluetooth. Le débit autorisé devrait également passer de 1 Mbits/s à 10 Mbits/s.
Les matériels compatibles Bluetooth établissent leurs communications par ondes radio sur la fréquence des 2400 a 2483,5 MHz. Tout comme, soit dit en passant, le port radio de lŽiBook (Airport).
Le débit de base est de 1 Mbits/s. LŽenvoi des informations sŽeffectue par paquets, comme lors des communications par IP. Ces paquets sont encadrés de blocs de données de contrôle identifiant notamment lŽ appareil auquel sont destinées les informations. Ces données de contrôle permettent de plus la mise en réseau des appareils équipés de la puce. Le nombre dŽappareils chaînés étant limité à 8, on parle ici de picoréseaux, ou piconets (mais on peut chaîner jusquŽà 10 mini-réseaux pour former une chaîne totale de 72 appareils : 8 x 10 à 8 appareils servant de passerelles, donc communes à deux picoréseaux).
Sept appareils peuvent donc simultanément dialoguer avec lŽordinateur maître chargé dŽorchestrer et dŽaiguiller les communications. Le maître est également chargé de superviser la discussion entre deux appareils esclaves. Avec la condition quŽun maître ne peut communiquer quŽavec des esclaves, quand bien même plusieurs maîtres peuvent coexister sur le picoréseau, comme cŽest indiqué sur le schéma ci-dessus.
Le contrôle des données effectué sur les paquets émis permet également dŽadapter le débit aux type dŽinformations circulant en fonction des appareils connectés.
On peut distinguer trois types de liaisons :
- Les liaisons synchrones à débit élevé.
- Les liaisons asynchrones.
- Les canaux voix/données.
Les connexions synchrones possèdent un débit bi-directionnel de 432 Kb/s. Les données transitent avec la même rapidité de lŽesclave vers le maître que dans le sens inverse. Ce type de liaison sŽavère particulièrement adapté lorsque deux appareils ont le même besoin de puissance de communication. Typiquement, cŽest le lien qui sera privilégié dans la cadre dŽune interconnexions de plusieurs ordinateurs en picoréseau, quand plusieurs utilisateurs souhaitent accéder aux données de chacun. Une machine maître peut supporter jusquŽà 3 liaisons du type synchrone avec ses esclaves.
Le flux de données étant continu, il nŽy a jamais de rupture du débit. Cela nŽempêche pas en revanche les possibles pertes dŽinformations dues à une erreur de décodage de lŽinformation envoyée. Un paquet signifiant lŽ erreur est alors envoyé à lŽémetteur qui réadresse lŽinformation. Aussi pratique que ce soit lors des échanges de données entre deux machines, ce contrôle dŽerreur et les pertes dŽinformations momentanées potentielles rendent impossible lŽutilisation de ce type de liaison avec des appareils dont le but serait de faire transiter des sons tels que la voix, comme avec les téléphones, ou encore avec le casque présenté par Ericsson au Comdex.
Le mode asynchrone privilégie un débit élevé dans une direction : 721 kb/s dans un sens, contre seulement 57,6 kb/s dans lŽautre. La direction peut être fixée temporairement par lŽutilisateur ou par lŽapplication et implique la définition dŽun maître et dŽun esclave entre les périphériques communicants. CŽest la solution qui sera retenue en principe dans le cadre dŽun accès à Internet via Bluetooth si les téléchargements sont plus fréquents que les uploads.
De même, cette solution sera également celle préférée pour les imprimantes. Il est en effet inutile de réserver une large bande aux communication de lŽimprimante vers le poste de travail. En revanche, les communications asynchrones peuvent présenter des discontinuités. Elles ne sont donc pas adaptées à la transmission de parole, de vidéo (même si le débit actuel, limité à 1 Mbits/s ne permet pas dŽenvisager de toute façon de solution plein écran), ou de musique.
Enfin, Bluetooth propose trois canaux dits "vocaux" synchrones. Bidirectionnels, ils possèdent un débit de 64 Kb/s.
Plus clairement, le débit de 64 Kb/s est assuré simultanément en envoi et en réception et sŽavère donc particulièrement adapté à la transmission de la voix ou de tout fichier numérique devant être reconstitué en temps réel : communication téléphonique, MP3, etc.
Pour faire cohabiter les picoréseaux de demain, les puces Bluetooth travaillent par sauts de fréquences sur 79 canaux espacés dŽ1 MHz. En fonction de lŽencombrement des transmissions, émetteurs et récepteurs peuvent changer de canal jusquŽà 1 600 fois par seconde. Les paquets dŽinformation envoyés doivent alors indiquer dans les blocs de contrôle, en plus du périphérique destinataire, la fréquence sur laquelle se trouvera le paquet suivant.
Ce qui explique la différence entre le débit théorique dŽ1 Mbits/ s et la pratique à son maximum, soit 2 x 432 = 864 Kb/s dans la cas dŽune liaison en mode synchrone.
Outre ce saut de fréquence, un codage sur 128 bits des informations circulant sur le picoréseau vient sécuriser les transactions de données. Ce niveau de protection, grand sujet de polémique en ce moment, est estimé insuffisant par les chercheurs des laboratoires américains Lucent Bell qui ont confié au New York Times que les données transmises selon la norme Bluetooth sont facilement interceptables et décodables.
Cette affirmation est bien-sûr réfutée par Ericsson qui considère les produits comme suffisamment sécurisés. Il ne sera donc pas question de modifier les appareils fonctionnant avec la première version de Bluetooth, ce quŽavait déjà annoncé Toshiba à propos de ses périphériques à venir dŽici la fin de lŽannée. Malgré ce démenti haut et fort, cela nŽa pas empêché Peter Bodor, responsable technique chez Ericsson Suède, de nous confirmer que la sécurité étant une priorité pour eux, il serait question que soit revu lŽalgorithme dans les versions à venir de la norme.
Pour quŽun picoréseau sŽétablisse, chaque appareil doit posséder sa puce Bluetooth. Pour les ordinateurs, plusieurs solutions existent déjà. Certains portables, les plus récents, en sont déjà munis en série.
CŽest le cas pour les nouvelles gammes dŽIBM, de Toshiba et bientôt de Dell. Dans le cas contraire, Motorolla propose dŽajouter une carte au format PCMCIA pour disposer de la compatibilité Bluetooth. Enfin, pour les ordinateurs démunis de ce slot dŽextension, il en existe également une version USB. Un CD-Rom vient ensuite assurer lŽinstallation de la liaison. Une fois celle-ci établie, les appareils présents sur le picoréseau apparaissent à lŽécran. Pour transférer ou télécharger des données, il suffit alors dŽouvrir lŽicône du périphérique visé et de glisser les fichiers dans lŽemplacement visé.
Les actualisations et mises à jour devraient être possible et se faire depuis lŽordinateur. Enfin, nouvel atout pour Bluetooth si on le compare à lŽinfrarouge : quand bien même son débit est aujourdŽhui très inférieur (1 Mbits/s contre 16 Mbits/s), son champ de vision est plus important (360 degrés) et il supporte une distance de 10 mètres contre 1 mètre pour lŽinfrarouge.
Une étude de performance de Bluetooth et d'intégration avec le 802.11 est disponible à l'url suivant :
http://www-rp.lip6.fr/dnac/8.4-sethom-article.pdf
ou etude.pdf
Les fréquences mises en jeu par Bluetooth (2,45 GHz) sont les mêmes que celles utilisées dans nos micro-ondes dont le principe même est de provoquer une activation des vibrations des molécules dŽeau et dŽentraîner un échauffement des tissus. Le consortium rassemblant ses géniteurs se veut pourtant rassurant : étant donné la petite portée de ces appareils (10 mètres) et la faiblesse de la puissance utilisée (100 mW au maximum), la puissance électromagnétique reçue par les utilisateurs reste extrêmement limitée et ne présente aucun danger.
Il nous manque en fait une donnée pour donner un avis définitif, bien que relatif, sur la dangerosité réelle de lŽ utilisation de périphériques Bluetooth : le taux dŽabsorption des micro-ondes par les tissus pour chacun des matériels, généralement exprimé en watts par cm2. Questionnée sur la question par nos soins, la réponse assez vague que nous avons reçue de la part de Lydia Ferrada, responsable commerciale chez Ericsson France, est que le dégagement en W/cmČ dŽun seul four à micro-ondes serait comparable à celui de 1 000 téléphones portables. Soit quasi nul. Or cette donnée est dŽautant plus intéressante que cŽest suivant cette valeur, elle représente la quantité dŽénergie reçue par centimètre carré de surface du corps, quŽest accordé ou refusé lŽagrément de sortie des fours à micro-ondes.
Les normes de sécurité en vigueur, pour un four sortant du magasin, établissent que le taux de fuites ne peut pas dépasser 5 mW/cmČ à 5 cm de la porte, et 0,125 mW/cmČ à un mètre, distance à laquelle il est conseillé de se tenir lorsquŽon fait fonctionner le four et distance à laquelle un utilisateur se tient en général de son ordinateur.
En principe, il faudrait donc que tous les matériels informatiques dotés de la puce indiquent clairement eux-aussi cette valeur et que celle-ci soit inférieure aux valeurs tolérées pour les fours.
Un point sŽavère rassurant : LŽOrganisation Mondiale de la Santé (OMS ou WHO pour World Health Organisation)sŽest penché lui-aussi sur la question de la nocivité réelle des micro-ondes sur lŽorganisme, sans pour autant lŽavoir encore posé en tenant compte de cette nouvelle donnée quŽest Bluetooth. Les conclusions actuelles, rapportées par la voix du Professeur Jürgen Bernhardt, Président de la Commission internationale de Protection contre les Rayonnements ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale reconnue par lŽOMS qui établit des limites dŽexposition aux champs électro-magnétiques, est que "seuls les CEM [note de HardWare.fr : champs électro-magnétiques] de fréquence extrêmement élevée, comme les rayons X et gamma, peuvent provoquer une ionisation, avec le risque éventuel de cancer que cela implique. Même les champs RF [dont fait partie la bande des 2,45 GHz] de forte intensité émis par les stations de base de téléphone mobile, ou les champs électriques et magnétiques intenses générés par les lignes à haute tension ne peuvent provoquer dŽionisation dans les milieux biologiques, comme les cellules, les plantes, les animaux ou lŽ homme".
Cependant lŽétude continue car sŽil nŽest effectivement pas question "dŽionisation dans les milieux biologiques", les conclusions de cet expert ne lui permettent pas pour autant dŽaffirmer que les risques encourus par les utilisateurs sont absolument nuls.
Un problème pourtant subsiste : la fréquence des 2,45 GHz, si elle est libre de droits dans la plupart des pays au monde, est réservée en France à lŽarmée pour ses communications.
étant donné quŽil était hors de question que la question de la fréquence exploitée par Bluetooth soit revue pour permettre à la France de profiter de cette nouveauté, le choix était donc le suivant : soit lŽarmée déménage, soit Bluetooth sera interdit en France. Un coup dur qui fit craindre la mise sur le banc des champions du monde de foot, mais lŽagence Nationale des Fréquences (lANFR), lŽorganisme en charge des communications de lŽarmée, publiait le 12 juillet dernier un communiqué de presse, consultable ici, intitulé "LAgence nationale des fréquences annonce la disponibilité prochaine des fréquences pour Bluetooth".
Il y était spécifié que "la perspective de voir se développer en France la technologie Bluetooth permettant le raccordement de terminaux et périphériques sans fil est désormais acquise. Le Conseil dadministration de lAgence nationale des fréquences (ANFR) a approuvé, lors de sa séance du 6 juillet, les conditions dintroduction de la technologie Bluetooth dans la bande 2400 - 2483,5 MHz, comme suite à la demande de lAutorité de régulation des télécommunications (ART)."
En revanche, un paragraphe un peu plus loin se voulant rassurant jetait un voile sur la date dŽintroduction effective de Bluetooth en France puisquŽil y était indiqué que "lintroduction commerciale progressive de Bluetooth à partir du 1er janvier 2001 est rendue possible par la proposition du Ministère de la défense".
"LŽIntroduction progressive" ?
La tournure étant pour le moins vague, nous avons pris contact avec lŽAFNR (lAgence nationale des fréquences) pour en connaître les conditions exactes.
Nous avons fait le point sur la libération des fréquences autour des 2,4 GHz lors dŽun entretien le 12 septembre dernier avec Monsieur Pierre CONIL, chargé du Département Etudes Prospectives à la Direction de la Planification du Spectre & des Affaires Internationales qui nous a confirmé la chose : oui, la bande de fréquence des2400 à 2483,5 MHz sera bien libérée au 1er janvier prochain !
LŽaccord signé en juillet dernier entre la Défense et lŽART (Autorité de Régulation des Télécommunications) stipule que nous pourrons utiliser la fréquence chère à Bluetooth, mais, dixit M. CONIL, "sans garantie de protection" et "dans certaines conditions".
Ce sont ces deux points quŽil nous fallait alors éclaircir car elles semblent justifier que certains constructeurs, comme IBM, se désistent quand il sŽagit de développer cette technologie en France.
Les appareils exploitant la technologie Bluetooth travaillent sous trois niveaux de fréquence :
- niveau 1, 100 mW
- niveau 2, 2,5 mW
- niveau 3, 1 mW
CŽest ce premier niveau qui pose problème à lŽarmée.
Utilisé en extérieur, ce niveau de puissance combiné à la fréquence utilisée risque, dans les conditions actuelles, dŽinterférer avec les fréquences exploitées par lŽarmée française et ses faisceaux hertziens de communication.
En théorie du moins, car M. CONIL précise tout de même que "si ce niveau 1 de puissance est effectivement couramment utilisé pour connecter des solutions informatiques du type imprimantes, il ne lŽest le plus souvent quŽ en intérieur. Ce qui cette fois ne pose à priori pas de problème car pour quŽil y ait croisement des deux signaux, et donc brouillage, il faudrait que le faisceau de lŽarmée passe à moins dŽun kilomètre de lŽappareil Bluetooth".
Or si dans la pratique le premier est utilisé exclusivement en zones rurales, grands espaces nécessaires obligent pour les communications, le second le sera quasi exclusivement en zones urbaines.
Ce qui réduit à presque rien les risques dŽinterférences et de brouillage.
M. CONIL rappelle également que Bluetooth travaille par sauts de fréquences (le système balaie quelques 1 600 fréquences par secondes). "Quand bien même un système croiserait la fréquence dŽun faisceau utilisé par lŽarmée, la coupure occasionnée, sŽil y a coupure, ne serait que de lŽordre de la microseconde pour se rétablir immédiatement après."
Conséquence de ce risque, aussi minime soit-il, les appareils nécessitant une puissance de 100 mW sont pour lŽinstant interdits sur le territoire français.
Soit dit en passant, cette situation est jusquŽà présent normale dans le sens où lŽouverture de lŽaccès aux fréquences de 2400 à 2483,5 MHz ne sera effective en France quŽau 1er janvier 2001.
Il convient cependant que cette situation se précise rapidement, ce à quoi sŽengage lŽ AFNR pour laquelle il nŽest absolument pas question que ces matériels subissent une interdiction de commercialisation et dŽexploitation en France. CŽest pourquoi lŽaccès aux appareils de puissance de niveau 3 est actuellement en cours de réglementation. La situation sera réglée au plus tard dŽici fin décembre et devrait aboutir, dans un premier temps, à une utilisation autorisée en intérieurs, réglementée en extérieurs.
Il leur est dŽautant plus impératif de trancher au plus vite quŽun problème similaire avait déjà opposé lŽarmée et Apple lors de la sortie de la borne dŽaccès AirPort, la solution de lA Pomme pour relier jusquŽà 10 machines dans un rayon de 50 m à un réseau sans fil ou à Internet.
La situation avait abouti à un accord dŽexploitation de la solution alors que les données étaient exactement les mêmes : 100 mW et mobilisation de la bande des 2,4 Ghz. Accord donné dŽautant plus rapidement que le nombre dŽutilisateurs de réseaux sans fil Apple est un tant soit peu inférieur à celui des utilisateurs de PC.
Quand à la question dŽune exploitation dans des conditions totalement libres, soit en extérieurs, il ne saurait en être question avant que lŽarmée nŽait totalement libéré les plages de fréquences incriminées. Budgets et migration des applications obligent, lŽautorisation ne devrait pas être accordée pleinement avant 2002 - 2003. A moins que le développement de Bluetooth ne prenne une ampleur supérieure aux prévisions actuelles, ce qui obligerait lŽarmée à intensifier ses efforts.
Par ses caractéristiques techniques, la norme Bluetooth a été pensée pour une sécurité maximale des réseau.
Bluetooth répondent à des exigences de sécurité professionnelles. Pour associer un PC à un réseau il faut :
- Avoir une action mécanique (pour mettre Bluetooth en position d'association).
- Avoir une action logiciel (pour mettre en mode association le PC).
- Authentification par mot de passe.
D'après les spécifications techniques, les ondes utilisées par Bluetooth sont 20 fois moins puissantes quecelles dun téléphone mobile.
De plus, la technologie Bluetooth est agréée pour une utilisation en milieu hospitalier.
La configuration minimale du PC dépend de l'adaptateur USB Bluetooth utilisé pour les communications sans fil.
La technologie Bluetooth peut être utilisée avec :
- Microsoft-Win 98 Second Edition.
- Microsoft-Millenium.
- Microsoft 2000.
- Microsoft XP (toutes les versions).
- Linux (RedHat, Debian, SuSe, etc).
Cette "url" va tenter de vous guider dans l'installation d'un périphérique Bluetooth sous Linux et de la communication avec un autre périphérique non connecté à votre machine.
http://frlinux.net/?section=reseau&article=93
ou
Pour cela on a utilisé un dongle USB qui vous permet de transformer n'importe quelle machine ayant un port USB en carte Bluetooth. Le second périphérique est un téléphone cellullaire Sony Ericsson Ti68i qui possède le Bluetooth d'entrée.
Pour bien débuter, il faut télécharger quelques sources à installer sur votre machine. Pour cela connectez vous sur le site de "bluez" qui fournit tous les fichiers nécessaires au support Bluetooth sous Linux.
http://bluez.sourceforge.net
ou
et aussi
http://sourceforge.net/projects/hciusb
"BlueZ provides support for core Bluetooth layers and protocols. It is flexible, efficient and modular implementation."
L'un des freins au développement est le coût. Les puces Bluetooth se payent toujours plus de 200 F. Un surcoût qui effraie nombre de constructeurs. En France un problème supplémentaire s'est posé. La bande de fréquences de 2,4 GHz utilisée par Bluetooth était la propriété de l'armée qui s'est quelque peu fait tirer l'oreille pour les libérer. Début 2001, l'utilisation de Bluetooth est autorisée dans les grandes villes mais en dehors de celles-ci une déclaration à l'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications) est nécessaire.
Ce problème devrait être résolu courant 2001 par une loi sur l'utilisation des fréquences de la gamme 2,4 GHz.
Les composants Blueetooth proviennent principalement des fabricants suivants :
- Ericsson
- Cambridge Silicon Radio (CSR)
- Silicon Wave
- Broadcom
Pour un équipement désirant communiquer avec la méthode Bluetooth il est possible d'utiliser la configuration suivante :
http://www.msi.com.tw/html/e_service/techexpress/tech_column/pc2pc_bt/page1.htm
http://www.msi.com.tw/program/products/per/per/pro_per_detail.php?UID=326&MODEL=MS-6967
http://www.mcsx.co.uk/products/bluetoothkey.htm
MSI Transceiving Key (MS-6967) - uses USB 1.1 specification, can let any notebook of any second PC to become Bluetoothreceiving station. Supporte les éléments suivants :
Generic Access Profile / Service Discovery Profile / Serial Port Profile / Dial-Up Networking ProfileFax Profile / LAN Access Profile / Generic Object Exchange Profile / File Transfer Profile / Object Push ProfileSynchronization Profile / Bluetooth serial port (comm virtual).
http://www.wirelessworld.com.au/dlinkdbt-120.htm
L'adapteur d'USB Bluetooth de PersonalAir Dbt-120 de D-Lien est une solution très compacte et low-profile basée sur les spécifications de Bluetooth 1,1, la rendant compatible avec d'autres dispositifs permis par Bluetooth.
Le Dbt-120 a été conçu et machiné de la terre jusqu'à soyez compact et portatif, en lui faisant la solution parfaite pour des ordinateurs de cahier, mais également juste comme facile à employer avec un ordinateur de bureau.
Le Dbt-120 comporte le chiffrage 128-bit standard qui vous fournit un niveau plus élevé de sécurité pour vos données et communication. Au prix de $75.00 - $100.00 CA.
Le D-Lien PersonalAir Dbt-120 inclut la gestion de Bluetooth et le logiciel de connectivité par WidComm, qui vous permet de configurer et accéder aux dispositifs permis par Bluetooth rapidement et facilement. Le logiciel de Bluetooth permet à votre ordinateur de découvrir et accéder à Bluetooth disponible les services s'étendant de l'Internet accèdent à la synchronisation sans fil avec votre PDA ou téléphone cellulaire.
Compatible avec USB 1,1, le Dbt-120 soutient OS X 10,1,4 de Windows XP/2000/Me/98SE et de Macintosh et l'installe rapidement et facilement sur un dessus de bureau ou des ordinateurs de cahier avec un port disponible d'USB.
Ce module permet d'avoir le mode de port de communication virtuel (ex : com3) disponible.
http://www.bluegear.com/b091h1_general.html
BlueGear utilizes Bluetooth technology that was originally promoted for the personal area network (PAN) to connect devices like a cellphone and PDA within 30 feet. With BlueGear, Bluetooth evolves into a wireless local area network (LAN) to share an Internet connection, files, and printers. The Bluetooth specification has provisions for ranges up to 150 feet, which allows BlueGear to offer a similar theoretical range -- equivalent to many 802.11b alternatives. BlueGear also supports VPN (virtual private network) to access data like corporate email behind a firewall.
Instant Internet sharing by using current ISP account. The BlueGear solution is an excellent way to share cable modem, DSL or dial-up Internet access.
Share MP3 audio and streaming video files with all connected PCs on the network.
Print on any printer connected to the network.
Play head-to-head multi-player games.
http://www.lintech.de/english/products/bluetooth/blue.htm#RS232
In place of conventional RS232 cable connections, the new RS232 adapter from LinTech feature wireless connections based on Bluetooth technology. The Bluetooth RS232 adapter is optimized for a variety of solutions and can be flexibly integrated into existing system environments and products designs. These adapters open up a wide range of possibilities for users for whom the restricted usefulness and flexibility of cable connections are otherwise unsuitable. And thanks to the achievable transmission rates, there is virtually no limit to the kind of data which can be sent. Wireless serial connections can be established for example from PC to PC, from PC to peripherals such as modems, printers, measuring devices, digital cameras, etc. and even from a PC to a telephone system.
The Bluetooth Standard used for wireless transmission guarantees both high transmission rates and trouble-free data exchange. In contrast to infrared transmission, the connected devices do not necessarily need to be in line of sight with one another. The advantage of Bluetooth : it can even penetrate walls to an adjacent room.
The Bluetooth RS232 adapter offers a wide range of solutions for both office and home environments.
http://www.stonestreetone.com/products/index.html
Replace your cabled serial link between any two pieces of hardware with a Bluetooth wireless link.
Stonestreet One's SPR-200 provides an easy-to-use serial cable replacement device targeted for legacy and future applications that use, or could use, RS-232, via a serial cable, to transfer data to another device.
The conversion of the wireless link will be transparent to the applications.
The SPR-200, following an initial configuration and setup using a Windows-based configuration wizard, will take on the appropriate DTE or DCE configuration. Data and control signals (RI, DCD, etc.) occurring on the hardware's COM port will be transmitted between two SPR-200 devices, which will then simulate the appropriate activity on its external COM port.
http://www.inventel.com/vf/blueairplug.html
BlueAirPlug est un port série RS-232 sans fil basé sur la technologie sans fil Bluetooth. Conçu à partir du module Bluetooth de classe 1 BlueBird, fabriqué par Inventel, il permet d'assurer des communications jusqu'à plus de 100 mètres.
Il relie sans câble et de manière transparente deux équipements informatiques ou machines industrielles équipés d'un port série RS-232.
BlueAirPlug se présente sous la forme d'un petit boîtier pouvant fonctionner sur secteur ou sur piles.
http://www.brightcom.com/bic2101.html
The BIC2101 is a Bluetooth Application Processor IC, which includes a Frequency Hopping Signal Baseband, 32-bit RISC Processor, and several serial-type interfaces. This makes the BIC2101 an ideal System-on-Chip, providing a robust platform for Bluetooth applications development.
Callisto is a Bluetooth Evaluation Kit based on the BIC2101 that provides users with an easy to use Bluetooth device for evaluation, demonstration, and obtaining hands-on experience with Bluetooth wireless technology.
http://www.talisman-uk.com/items/300.htm
Enables any PC with a spare RS232 connector to be Bluetooth enabled, full Bluetooth 1.0B data rates supportedand plugs into any 9 pin RS232.
http://www.smartm.com/main/index.cfm
http://www.smartm.com/product/c_s_range.cfm
ou
BlueTopaz is a Class 2 Bluetooth Mini-Module compliant with Bluetoth specification 1.1 features 2Mb of flash memory for firmware that is controlled via UART interface ans a 6-pin connector that provides the UART signal control for the module.
http://www.smart-its.org/artefacts/artefacts_text.html
This Smart-It is based on Atmel's ATmega103L microcontroller with 128 kB of in-system programmable flash memory and only 4 kB of SRAM. Ericsson's Bluetooth modules allow communication between different devices.
Versatile wireless communication module conforming to Bluetooth version 1.1B.
Enable plug-and-play wireless communications for any peripheral, using USB or RS232 or RS485 interfaces.
Its unique design enables easy customization to fit various functionalities, volume and interface requirements.
- Conforming to BluetoothTM Class II or Class III.
- RF output power class II (2.5mw) or class III (1mw) as a standard.
- Optional higher RF output with internal amplifier (Class I).
- Power through USB connector for PCs.
- Stand-alone unit for standard connectors or special connector if required.
- On board host CPU for user's application, baseband controller, flash memory.
- Support Bluetooth protocol stack (optional, high level bluetooth protocol stacks).
- Support both data & audio - voice transmission.
- Frequencies in the standard 2400 - 2500 MHz, free ISM band.
- Standard transfer rate at 700kbps.
The BT-1000 unique design and layout enable rapid modification to any special features (such as range, antenna type, communication interfaces, power supply etc.) which require wireless communication based on Bluetooth.
This also includes point-to-point & point to multi-point scenarios.
http://www.lemosint.com
et
http://www.lemosint.com/scripts/wn.asp
Au prix de $79.00 CA et est disponible chez :
AvantageMicro 4610 Papineau, Montréal H2H 1V3 téléphone : (514) 525-0002
http://www.avantagemicro.com/contact.html
http://www.hardware.fr/art/lire/256
http://www.zdnet.fr/prod/cgi-bin/a_prod.pl?ID=18971
http://www.bluedsl.net
http://frlinux.net/?section=reseau&article=93
En résumé, Bluetooth va simplifier la vie de tout le monde. Celle des administrateurs et des supports techniques dansun premier temps, qui apprécieront de pouvoir déployer des périphériques du type imprimantes sans avoir à chaquefois à configurer les adresses et protocoles des produits.
A leur avantage à nouveau, les matériels Bluetooth devraient vite trouver leur place dans les parcs de prêts de matériels tant leur installation est simple.
Puis celle des utilisateurs adeptes des agendas électroniques, quŽils soient de la forme Palm ou téléphones, les connexions sont simplifiés à lŽextrême et offrent une souplesse encore jamais atteinte dans les échanges de données.
Et enfin, celle des particuliers retors à la lecture des notices pour connecter le DVD au téléviseur ou encore deux ordinateurs entre-eux, pourvu quŽils soient distants dŽune dizaine de mètres seulement.
Bon point également, les annonces de sortie de matériels compatibles Bluetooth se succédant à travers le monde,presque tous les constructeurs hormis Nokia ont déjà fait part de leurs nouvelles gammes équipées de la puce pourla fin de lŽannée, le coût actuel de 20$ du composant devrait très rapidement chuter comme Intel le prévoit justement.
Et Bluetooth rentrer facilement dans les moeurs.
Alors avis aux constructeurs encore indécis : Bluetooth a de lŽavenir !
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