Gouvernement
Dans cette page sont relatés les projets, discussions, informations concernant GNU/Linux au sein des palliers gouvernementaux au Québec. Si vous avez des informations vérifiables, ! Ce peux-être un projet de loi ayant des implications sur la "communauté du libre", des subventions octroyées pour des projets spéciaux incluant GNU/Linux, des projets pilotes d'implantation de GNU/Linux dans un ministère, etc.
Open Letter to the Government of Newfoundland, Canada, by Brian M. Hunt.
Le Conseil du médicament fait le choix «logiciel libre»
Le Conseil du médicament est un nouvel organisme qui relève directement du ministre de la Santé et des Services sociaux. Il a pour fonctions d’assister le ministre dans la mise à jour des listes de médicaments (dont le coût est garanti par le régime général d’assurance médicaments et liste établissements), et de favoriser l’utilisation optimale des médicaments.
La communauté du logiciel libre
La direction des inforoutes et de l'information documentaire du MRCI a établi une ressource communautaire afin de de concentrer sur l'offre du logiciel libre dans le monde du web.
Le bulletin des webmestres du MRCI fait souvent référence aux logiciels libres.On retrouve aussi parfois des présentations en lien avec les logiciels libres dans les conférences WebÉducation.
Les logiciels libres au gouvernement du Québec.
La communauté de pratique sur le logiciel libre pour le gouvernement du Québec via la liste des communautés de pratique.
L'ombre d'une subvention
On apprend par un rapport du Réseau de télématique scolaire québécois que le gouvernement du Québec a l'intention de subventionner l'implantation de Linux dans plusieurs écoles:
Devant de tels constats, la Direction des ressources didactiques du ministère de l’Éducation a décidé de faire une étude plus approfondie sur l'implantation de Linux en milieu pédagogique. À cette fin, elle subventionne un projet d’implantation dans plusieurs écoles d’une commission scolaire. Ce projet structurant, soutenu par les services informatiques et pédagogiques de la commission scolaire, devrait permettre de dégager une meilleure compréhension du processus, de ses avantages comme de ses limites. Ce projet sera aussi attentivement suivi sur le plan méthodologique.
Le rapport de cette nouvelle étude permettra de dégager des leçons et des recommandations utiles à l’ensemble du réseau scolaire québécois.
Linux-Québec a reçu un courriel mentionnant que la Direction de l'architecture et de l'infrastructure (DAI) du Sous secrétariat à l'inforoute gouvernemental et aux ressources informationnelles du Secrétariat du Conseil du Trésor (fiou, c'était long!) à l'effet que cet organe du gouvenement provincial faisait actuellement le point sur la situation du concept de logiciel libre afin d'établir les orientations gouvernementales en la matière.
Une équipe de recherche de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval à Québec a été mandatée pour effectuer des recherches et recueillir des informations sur les groupes d'utilisateurs de logiciels libres au Québec. Leurs travaux devraient, selon l'auteur du courriel M.Karim Ben Boubaker, membre du groupe LoLiQc, alimenter la réflexion et donc le positionnement.
Cette nouvelle reprend pour l'essentiel le contenu du courriel de M. Ben Boubaker.
Michael Totschnig, du groupe UQAM Libre, a engagé un dialogue avec M. Ben Boubaker.
Nouveaux développements dans le dossier (octobre 2003):
Patrice Di Marcantonio, Conseiller expert en architecture et infrastructure technologique, Sous-secrétariat à l'inforoute gouvernementale et aux ressources informationnelles, Secrétariat du Conseil du trésor a donner une conférence le 8 octobre prochain, ayant pour titre:
"L'Administration publique québécoise et les logiciels libres : Qu’en est-il ?"
La conférence s'est déroulée de 12 h à 14 h, à l'Auditorium du Musée national des beaux-arts du Québec.
Article sur Linux Planet
Lisez également un article de (en anglais) à propos de l'utilisation de Linux dans le gouvernement canadien.
De son côté, , dans Open Source: A Case for e-Government fait l'annonce d'une conférence ayant pour but d'amener les gouvernements à utiliser des logiciels libres.
Au Canada
En janvier 2003, Industrie Canada a octroyé à la firme e-cology un contrat pour mener une étude pan-canadienne sur l'utilisation du logiciel libre. La firme invite d'ailleurs tous les consommateurs, les intégrateurs et les développeurs de solutions logicielles ouvertes à fournir des renseignements et leur point de vue en répondant à un questionnaire en ligne.
Robert G. Petry, qui travaillait au gouvernement de la Saskatchewan, a écrit une longue lettre à propos des intérêts douteux des consultants dans leurs contrats chez les gouvernements.
(à traduire) It is CanOpenER's intent to become a National advocacy group to educate Canadians about all aspects of the Free Software Movement, GNU/Linux, and Open Source Software. The initial emphasis of the group is to promote the use of GNU/Linux and Open Source Software in all publicly funded institutions of Canada. To acheive this CanOpenER will be working in conjuction with user groups, and other national or local entities that have similar goals and acting as hub of support for those groups and individuals that require it.
La Canadian Advanced Technology Alliance (CATA) presse le gouvernement du Canada de supporter les standards ouverts et les logiciels libres.
Il existe une liste de discussion sur OpenOffice.org au sein des gouvernements.
Ailleurs dans le monde
Visitez le site de GOSLING: Getting Open Source Logic Into Governments.
Sam Williams a rédigé un survol des nouvelles qui ont touché l'adoption des logiciels libres dans divers gouvernements, de 1995 à juin 2001.
La Louisiane, aux États-Unis, a développé un portail basé sur GNU/Linux pour sa base de données judiciaires.
L'état d'Oregon, toujours aux États-Unis, a adopté une résolution au début de 2003 en faveur d'une juste évaluation des logiciels libres au sein de cet État. Les buts avoués sont l'économie monétaire, et l'indépendance face à leurs fournisseurs.
Tony Stanco, de l'Université George Washington, faisait une présentation devant un comité new-yorkais qui se penche sur les technologies au gouvernement. Vous y trouverez des arguments appuyant le libre au sein du gouvernement de même que des exemples concluant d'utilisation. Une démarche en 7 points très pertinente. (Merci à Dany Michaud pour l'info)
Le président Indien Abdul Kalam parle en faveur des logiciels Open Source dans un discours au International Institute of Information Technology (IIIT). (couverture sur Slashdot)
La Nouvelle-Zélande, dans un rapport gouvernemental, décrit le logiciel libre comme étant une alternative viable.
Lexique
MRCI: Ministère des relations avec les citoyens et de l'immigration.
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