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There's no itch!
- To:
- Subject: There's no itch!
- From: "Gilles Pelletier" <>
- Date: Fri, 7 Dec 2001 15:44:22 -0500 (EST)
"Mathieu Lutfy" <[email protected]> wrote in message
[email protected]">[email protected]">news:[email protected]...
> Salut,
> mais ça pourrait aussi juste dire que c'est un édifice à bureaux qui
> héberge eux et d'autres compagnies. Mais j'avoue que si c'est vraiment
> 45k pieds carrés, c'est un peu bidon ;)
Et il n'y a pas que les pieds carré qui soient bidons. Idem pour les deux
années pour produire une distro. Parce que la distro si peu chère, à 25$
USD, elle se vend exactement le même prix que la Mandrake à Montréal (40$
CAN). Comme Mandrake a... avait 150 employés, on ne pouvait prétendre avoir
monté l'affaire en une fin de semaine. On s'entend?
Et pour Mandrake, c'est tellement d'ouvrage? Bien sûr que c'est beaucoup
d'ouvrage, parce qu'ils améliorent les produits offerts. Ainsi, ils ont
amélioré KDE. Quand tu installes, il y a des interfaces vers les interfaces
de KDE... et, évidemment, des «cliquez ici» pour connecter vers
Mandrake-machin, Mandrake-chose, Mandrake-truc. Grosses améliorations!
Une chance que ce n'est pas The Man qui écrit l'État du Monde, je pense que
sa vision serait plutôt sombre: il sont trois chez Slackware pour sortir la
distro. En passant, voici un petit passage amusant, directly from The Man,
sur l'installation d'un iso à partir d'une Partition Windows:
Q: How do I install from the ISO9660 image if I don't have a CD-R or
CD-RW drive (or "I have no way to burn this image that I just downloaded.")?
With loopback of course! You can mount the ISO9660 image on the kernel
loopback device from another filesystem.
For example, say you download the ISO9660 image under Windows. Boot the
Slackware boot and root disks for your system. Assuming your Windows
partition is /dev/hda1 and you downloaded the ISO9660 image to C:, issue
these commands:
mkdir -p /dos
mount -t vfat /dev/hda1 /dos
cd /dos
mknod /dev/loop0 b 7 0
mkdir /INSTALL
mount -o loop /dos/install.iso /INSTALL
You can then tell the Slackware setup program to install from a premounted
directory and pass it /INSTALL/slakware. This trick can also be used if you
cannot make a valid CD with your burner.
Have fun!
http://www.slackware.com/faq/do_faq.php?faq=installation
Amusant, non? Plus besoin de graveur de CD! Il ne reste qu'à faire un MD5
pour s'assurer que le transfert n'a pas cochonné le fichier, et c'est prêt à
installer.
Le reste, de nos jours, ce n'est qu'une question d'attention au détail.
Ainsi, quand tu passes par le BIOS, c'est donc une bonne idée de ne pas
laisser les ports serie sur AUTO: souris sur COM1, COM2, disabled. Le grand
expert administrateur de serveur et de bases de données qui m'a installé
Slackware aurait perdu quatre heures de moins s'il avait lu ça (C'est vrai
qu'il ne veut rien lire anyway, mais ça, c'est son problème : )
C'est bizarre, mais même les grandes distros qui veulent te faciliter la
tâche, ne te dsient pas ça! Petit détail oublié, des milliers d'heures de
perdues, parce qu'un bêta-test véritable n'a pas été fait. Frustrations,
désistements sans raison.
Ensuite, pour faire fonctionner le modem, c'est plus facile que dans
Windows. Quand tu veux connecter, KDE te dit «Hey, Joe! T'aurais pas un
fournisseur, par hasard?» Tu donnes le numéro de téléphone et les ports,
bingo, tu connectes!
Tu vérifies ensuite comment faire fonctionner une souris USB.
Lors de l'installation dans xf86config dans le mode graphique par défaut,
les deux premiers claviers passent hors de l'écran sans qu'on ait le temps
de les voir. Il faudrait dire ce qu'on voit normalement là... et que c'est
normalement le premier qu'on voit, le #3, qu'il faut utiliser. Puis, tu mets
les xmodmaps des claviers CF enhanced et legacy (l'ancien, toujours en
usage), puis bingo!
Tu t'assures que tu puisses au moins lire une disquette DOS, si possible
sans monter et démonter dans KDE.
Il faudrait choisir les logiciels. Si ce qui fonctionne le mieux, c'est Pan
avec gvim? Tu installes ça, avec les librairies voulues et tout. Tu donnes
quelques instructions de base sur le fonctionnement. DE BASE, parce que, une
fois que tu as le nez dans le logiciel, si tu ne comprends pas comment ça
fonctionne, c'est que le logiciel est pourri. Ceux qui veulent devenir des
power users n'ont qu'à aller voir les instructions qui viennent avec.
Tu installes le fax, xcdroast, xmms, des logiciels pour scanner, icq, irc,
un... ou deux browsers, Webmin pour l'administration, etc. Ensuite, le
newbie n'a qu'à s'habituer comme dans Windows. Bingoes!
Tu fournis un petit livret imprimé pour l'installation, tu mets les
instructions suivantes sur le cd. Tu montres comment écrire un petit shell
script pour faire des back-ups par exemple. Le premier batch file que
quelqu'un m'a montré à écrire, il avait trois lignes. C'était quelque chose
comme:
@echo off
wp
cd /textes
pour sauver mes textes dans un répertoire autre que celui de Word Perfect.
J'ai fait des batch files pas mal plus tordus après ça, mais c'est le beauf
de mon frère qui m'a mis le pied à l'étrier. Il faudrait faire la même chose
avec Linux.
Et puis, tu dis que si Windows scrappes ton MBR, tu bootes avec une
disquette et tu fais /sbin/lilo Bingo! Une ligne. Mille messages de newbies
qui n'apparaissent plus sur les groupes.
Puis, quand le desktop fonctionne, tu passes au réseau, de su à sudo. Les
étapes, c'est toujours la même chose. Choix des logiciels, vérification par
les experts, rédaction des instructions, tests sur des newbies et différents
équipements. Ensuite, les newbies reviennent avec les questions sur les
news. De vraies questions!
Et il y en aurait pour deux ans à donner moins de cent conseils de deux
lignes? C'est sûr, Chose! Where's the itch, comme disait Cowboy. Continuons
à redonner les mêmes conseils sur les news jusqu'à l'écoeurement total.
Après tout, ça fait juste deux ans que ça dure!
Mais il ne faut pas dire ça! Ça fait peur au monde, le travail. C'est
pourquoi l'ordre du jour de la première réunion pour former une réelle
organisation de L-Q a l'air de ceci:
Ordre du jour
1.. Ouverture de la réunion
2.. Présentation des participants
3.. Lecture et adoption de l'ordre du jour
4.. Rapport sur la situation actuelle
5.. Détermination des objectifs généraux de l'organisation
6.. Détermination de la structure "administrative"
7.. Activités de l'organisation
8.. Divers
9.. Planification des prochaines réunions, répartition des tâches
10.. Clôture
Ouverture, réunion, présentation, lecture, adoption, rapport,
déterminations, objectifs, organisation, structure, activités, divers. Si
c'est pas le pire des cauchemars évoqués par Cowboy, dites-moi ce que c'est!
Quand tu mets un PROJET sur pied, là, tu apprends qui sait faire quoi, tu
établis les compétences: un tel connaît bien l'administration de Linux,
l'autre la programmation, ou les applications, ou la gestion des OSBL, ou il
sait écrire, faire du dessin ou de la comptabilité. À partir de là, mais de
là seulement, tu sais de quel genre d'organisme tu as besoin et qui est apte
à remplir les fonctions. PAS AVANT. Là, tu écris des règlement de régie
interne, tu fondes un organisme.
Peut-être que la rencontre mise sur pied par Nicolas sera tout de même
bénéfique en ce que les gens pourront discuter. Mais moi, j'ai trop peur de
devoir discuter de l'à-propos d'écrire des FAQs pour Mandrake. J'ai vécu ça
avec Linux-Connaissances et là, je crains fort qu'un «petit plomb» me saute
si jamais ça se reproduit. Mon attitude deviendrait peu «constructive»(1).
(1) Lettre de Nicolas Marchildon aux gens intéressés à former une
organisation:
«Non seulement je suis heureux de votre intérêt, mais je me
réjouis également d'avoir obtenu l'approbation et le support de Michel
Dagenais et Jacques Gelinas. Ceux-ci voient d'un bon oeil l'attitude
constructive que nous avons maintenant.»
---
Quant à moi, ce n'est certainement pas à Dagenais et Gelinas de juger de ce
qu'est une attitude «constructive». Mais si jamais un jour quelqu'un réussit
à mettre ensemble un CD «installable», je verrai ce que je pourrai faire
côté rédaction. À bon entendeur, à bientôt. Sinon, oublions Linux! Il sera
trop tard, il est déjà très tard.
Dernièrement, un étudiant qui s'occupe du réseau de l'ETS, me disait que le
projet que je propose l'intéressait beaucoup, mais qu'il n'avait vraiment
pas le temps. Évidemment, il aimait, que dis-je, il adorait Linux et il
aidait tout un chacun à l'ETS qui venait le consulter pour des problèmes. En
fait, il a probablement mis, à répondre aux mêmes questions, cent fois le
temps qu'il lui aurait fallu pour régler les problèmes une fois pour toutes.
Et c'est comme ça pour tout le monde. Demain, ce sera rebelotte. The torture
never stops! There's no itch!
GP