[Précédent (date)] [Suivant (date)] [Précédent (sujet)] [Suivant (sujet)] [Index par date] [Index par sujet]

La riposte: l'opinion de Romeo Dallaire



Comme Mimi tarde à le faire, je reposte l'opinion du général Dallaire.
En effet, il semble qu'un problème technique ait empêché la
propagation du message.

---

Le général Dallaire ne voit pas d'un bon œil une intervention
militaire
 
 Le général Roméo Dallaire ne voit pas d'un bon œil une éventuelle
action militaire en terre musulmane. Il estime qu'une réplique est
nécessaire, mais ajoute qu'il faut éviter de tuer davantage
d'innocents.

«J'espère que les décisions qui vont être prises seront raisonnables
et seront à la mesure du problème et qu'elles ne donneront pas lieu à
une escalade de scénarios qui peut nous causer encore plus de
problème.» 

Selon le général à la retraite, si les Américains attaquent, ils
créeront de nouvelles générations de terroristes. 

«Il n'y a pas de vision à long terme en ce moment. En faisant des
attaques, on est en train de créer une relève pour la violence. Les
enfants victimes de la guerre contre les États-Unis vont être dans une
dizaine d'années les recrues idéales pour les groupes armés (...) Ces
enfants-là sont entourés d'adultes qui ont une dent contre les
Américains. Ils vont grandir, posséder des armes et dans 10 ans, on va
les retrouver dans des milices.» 

Pour endiguer le terrorisme islamiste, Roméo Dallaire croit qu'il faut
plutôt miser sur l'aide au développement. «Il faut tripler, voire
quadrupler l'aide extérieure. C'est par l'éducation, l'aide et le
désarmement qu'on pourra faire l'attrition des futures recrues». 

Le général Dallaire, qui a été le témoin des pires horreurs lors du
génocide au Rwanda, en 1994, est tout particulièrement sensible à la
situation des enfants-soldats qu'on chiffre à 300 000 dans le monde.
En février dernier, il est devenu le conseiller spécial de la ministre
canadienne de la Coopération internationale, Maria Minna, pour le
dossier des enfants touchés par la guerre. 

Lors de sa participation en juillet dernier à la conférence des
Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères et de petit
calibre (ALPC), Roméo Dallaire a fait valoir que 300 000 jeunes
étaient morts lors de la guerre au Rwanda et que plusieurs d'entre eux
ont été tués par d'autres enfants. 

Le général Dallaire a mis des années à se remettre de son séjour au
Rwanda lors duquel, faute de moyens, lui et ses hommes avaient assisté
impuissants au massacre de milliers de personnes. Il avait pourtant
avisé l'ONU qu'un génocide se préparait.

---

P.s de GP.: Les contrôles plus serrés sur les comptes en banque des
terroristes, des narcotrafiquants... et de tous les abonnés des
paradis fiscaux, je trouve ça super! J'en veux encore! More!