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C'est maintenant que la partie se joue



Linux étant, tout compte fait, gratuit, bien des gens trouvent
extravagant le prix de Windows. Mais qu'est-ce que de payer 150$ pour
faire installer  un OS qui peut durer cinq ans, disons? Car, ou les
gens n'ont pas de besoin de faire toutes les mises à jour, ou bien,
ils les font et déduisent les frais de leur impôt. 

Par exemple, dans leur fourchette d'impôt, les médecins peuvent ainsi
se faire rembourser jusqu'à 50% de l'achat d'un logiciel. Ce qui
compte pour eux, ce n'est pas le coût du logiciel, c'est le temps
passé à apprendre à le faire fonctionner.

Je me demandais récemment s'il existait sous Linux, comme sous
Windows, des logiciels pour surveiller la chaleur du CPU. Quelqu'un
m'a immédiatement envoyé l'url suivant:

http://freshmeat.net/search/?site=Freshmeat&q=cpu+temperature&section=projects

Le problème, c'est que là-dedans, il y a des versions 0.8, 0.2, 0.03,
etc. Et ça marche, ça? Une version 2.0 ne fonctionne apparemment
qu'avec Window Maker. Une version 1.2.2, a une popularité de plus de
22% !!! On lit: System Monitor Package. Ça lit la température du CPU
ça? Lisons, lisons. On apprend que GKrellM -- tout de suite, le nom
est très «parlant»! -- «is a Imlib-based stacked monitor program».
Fuck! C'est quoi ça?

Sur le site, on apprend que «Linux requires lm_sensors to be
installed». C'est quoi ça encore? Le mot ne revient pas sur la page.

Bon. Notre médecin, ça fait longtemps qu'on l'a perdu. Lui, il veut
cliquer quelque chose comme chck_heat.exe et lire la température. Si
ce n'est pas possible de faire ça tout de suite, je me dis qu'au
moins, on pourrait avoir un nom plus parlant que GKrellM, expliquer ce
qu'est lm_sensors, et où le trouver. 

Une façon d'arriver à ce résultat pour tous les logiciels serait que
chaque distro propose les outils qu'elle juge les plus appropriés dans
chaque domaine, tout en offrant d'autres en option. Ainsi, les distros
se ditingueraient mieux par leur approche des logiciels et les
programmeurs prendraient garde de ne pas être trop obscurs, de peur de
voir leur travail ne servir à rien. Il est aussi probable qu'il y
aurait moins de soft pour Linux sur le marché et que les efforts se
dissiperaient moins, qu'ils se concentreraient sur ce qui, du point de
vue des utilisateurs, fonctionne le mieux.

Pour cela, il faudrait commencer par faire des propositions lors des
installfest, installer des logiciels et montrer en quoi ils
fonctionnent mieux que d'autres. Évidemment, cette approche ne peut
être que subjective, mais l'usager apprendrait à la subjectivité de
qui il peut se fier : ) avant de faire des propres expériences.

Cette proposition n'est pas nouvelle. Bien d'autres l'ont faite avant
moi, mais elle n'est toujours pas mise en application. Or, je sais que
Yanick Cyr, qui travaille lui aussi à la Poly, a une expérience
absolument incroyable dans l'évaluation des logiciels. Croyez-moi, ça
n'a rien à voir avec les analyses je-sauve-la-chèvre-et-lechou de «The
Duke of URLs». Quand Yanick parle, on sait ce qui marche. C'est comme
s'il avait passé tous les logiciels au peigne fin.

C'est pourquoi je suis certain que, malgré qu'il soit extrêmement
occupé, Yanick se pointera le nez aussitôt que notre bon ami Michel
aura accueilli favorablement l'offre qui lui a déjà été faite. Son
petit topo pourra suivre les exposés sur Slackware et Debian.

Oh! J'oubliais de vous dire. J'ai appris aujourd'hui que Olivier
Milette, bien qu'il vienne de commencer ces cours à l'ÉTS, a réussi à
installer... Woody... sur un IMac. Quand Michel Dagenais lui dira
«Allons-y, mon ami! Cette fois-ci, ce sera différent, l'installfest»,
je doute fort qu'il prétende qu'une demi-journée à l'installfest va
scrapper sa session. Michel, c'est connu, a un don incroyable pour
rassembler les gens.

Quant à moi, euh... pour le moment, j'essaie plutôt d'écrire sur les
Bronfmans qui ont financé la Hagannah, sur leurs détournements
fiscaux, et sur leur réputation de mécènes entretenue à force de
petits millions qu'ils éparpillement entre McGill, le centre Saydie
Bronfman, le Royal Vic, le Montreal Jewish Hospital et l'U de Toronto.
Je cherche, toujours bénévolement, sur la fondation de la Fed par Paul
Warburg et sur financement de Hitler par, un parent Max Warburg; sur
la circulation des capitaux avant et après la Première Guerre mondiale
et lors de la République de Weimar. 

Les journalistes spécialisés en économie me disent que  mes affaires
sont trop compliquées, que personne ne sait même ce qu'est la
République de Weimar et qu'ils ont un article très important sur les
fonds de placement à pondre pour le lendemain. Est-ce que je vous fais
reproche de ne pas m'aider? Ça aussi, ça me semble faire partie d'un
monde libre.

Pourtant, je veux bien faire un petit exposé de base sur les
permissions. Qui sait, si je ne suis pas plus mort que vivant comme ça
m'arrive souvent ces temps-ci et si ça intéresse les gens, peut-être
sur les deux bytes au complet: setuid, setgid, les types de fichiers,
tout! Pour quelqu'un qui n'est pas encore l'heureux propriétaire d'un
système Duron qui lui permettra de jouer un peu avec Linux, ce n'est
pas si mal, non?

Est-ce que quelqu'un d'autre a quelque chose à mettre sur la table?

Car, c'est maintenant que la partie se joue, alors que XP, le premier
système vraiment 32 bits de Microsoft va sortir. Pour le moment, la
popularité de Linux ne semble pas vraiment à la hausse. Pas auprès des
investisseurs, en tout cas. Évidemment, je me fous comme d'une guigne
des actions de Red Hat, mais voici comment elles se comparent à celles
de Microsoft dans les derniers six mois:

http://finance.yahoo.com/q?s=MSFT&d=c&k=c1&c=rhat&a=v&p=s&t=6m&l=on&z=m&q=l

Red Hat a perdu 40%, Microsoft, rien. Et, il y a six mois, Red Hat
avait déjà complètement crashé. Tandis que la perte de valeur de 50%
des actions de Microsoft dans les derniers trois mois, ce n'est rien,
sur toute son histoire.

C'est maintenant que la partie se joue. Si tout monde donnait un petit
coup d'épaule, je pense que le succès de XP serait mitigé. Et que ceux
qui pensent que Linux et Windows peuvent coexister, aillent dire ça à
l'oncle Bill.

GP
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Et si, au lieu de tout bombarder, on réglait la question israélienne?
http://pages.infinit.net/mcrit/sionisme.html