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Re: Les Installe-fesses, une promotion CONTRE Linux





Gilles Pelletier wrote:

> >> Beaucoup de gens viennent avec leur machine, se font installer Linux et
> >> repartent tout heureux d'être enfin à la mode. La plupart du temps une
> >> fois rentré chez eux ils en bavent quelque temps, s'arrachent les cheveux
> >> parce qu'ils ne retrouvent pas leurs habitudes de Windoziens...
>
> Surtout parce que les installations automatiques clic-clic, tu vois
> rien et ça fonctionne presque, ne leur donne aucune idée de
> l'organisation de leur système et de son administration. Ils
> retournent chez eux et, au premier problème, ils se découragent. C'est
> pour ça que moi, les installfest, j'appelle ça des installe-fesses,
> c'est-à-dire que l'ordi fontionne, mais c'est tout juste.
>
> J'ai déjà fait une enquête sur les groupes de Linux-Québec. Parmi la
> centaine de personnes qui étaient venues se faire installer Linux lors
> d'installe-fesses, pas une seule ne fréquentait les groupes. Mais
> apparemment, c'est une chose à ne pas faire. Il ne faut pas faire de
> suivi, ça pourrait démoraliser l'esprit boy-scout et on se fait
> traiter de troll.
>
> >> Si un utilisateur veut *vraiment* se mettre à Linux, n'a-t-il pas intérêt
> >> à faire son install lui-même quitte à se faire aider un peu ? C'est déjà
> >>un premier pas vers
> >> l'apprentissage de l'O.S.
>
> Oui, sauf qu'on lui donnerait un sacré bon coup de main si on
> organisait une installfest manuelle: quand tu fais partager la
> connexion ppp, par exemple, tu glisses un mot sur le set uid. À la
> fin, mettons que tu écris un petit shell script pour que les fichiers
> effacés au shell ne retombent pas dans les limbes, mais retournent
> dans un répertoire «recycled».
>

bonne idée ! comment on fait ?

>
> Tout ça se ferait par un «expert» sur un ordi compatible Linux de A à
> Z, sans taponnage et niaisage. Presto! Il y en aurait pour une
> journée. Si l'installation est un peu longue, tu swappes un disque où
> l'installation est faite et tu continues. Ou tu glisses quelques mots
> sur les permissions ou l'opportunité de créer des partitions pour
> certains répertoires. Un exposé rodé, pro jusqu'au bout des ongles.
>
> À la fin, tu distribues deux iso Debian et quelques notes écrites. Tu
> réfères les gens en groupes de 5-6 à quelqu'un qui utilise déjà
> Debian. Tu charges de 15 à 20$ pour la journée, pour couvrir les
> dépenses: la salle, les iso, l'impression, le conférencier. Donc,
> même si c'est peu, «l'installé» peut gueuler si on lui a fait perdre
> son temps et son argent.
>
> Ensuite, tu suis les gens. Tu les invites à poser les questions sur
> leurs problèmes particuliers sur les groupes de discussion. Tu les
> appelles au bout d'une semaine, d'un mois. Tu tâches de te rendre
> compte si ta méthode de formation fonctionne.Tu l'améliores, tu
> apprends à enseigner.
>
> Simple bon sens? Va proposer ça à des Linuxiens, tu vas passer pour un
> fou. C'est pas cool, c'est trop organisé, pas assez anarchique. Tout
> ce qu'ils veulent voir, eux, c'est les rubans au plafond et les
> chapeaux rouges de mononcle Bob.
>
> C'est ainsi que les Install Party, comme tu les nommes, sont une promo
> CONTRE Linux. Mais il ne faut rien dire, sinon, t'es un troll!

> GP
> --
> La Masse Critique
> Rencontrez Néfertiti, Einstein, Tocqueville, etc.
>
> Le sionisme est aujourd'hui aux juifs ce que le nazisme était aux Allemands chrétiens.
> http://pages.infinit.net/mcrit/sionisme.html